Dans la ville d’Ebolowa, les pièces de 100 FCFA se font de plus en plus rare à cause de la recrudescence des machines à sous dans la capitale de la région du Sud. Ces appareils souvent logées dans des salles de jeu s’étendent jusque dans les villages et constituent ainsi un attrait pour la jeunesse, tant oisive que scolarisée.

Devant cette situation qui prend de plus d’ampleur dans la ville d’Ebolowa, les forces de maintien de l’ordre ont effectué une descente inopinée le 12 octobre dernier sur les sites qui regorgent de plus en plus des salles de jeu. A en croire le quotidien Le Messager du lundi 16 octobre 2017, l’objectif de cette initiative conduite par le commissaire central de la ville d’Ebolowa est de débarrasser lesdites salles de ces machines, de plus en plus populaires auprès des  jeunes qui en font leur passetemps favori pour les uns et leur gagne-pain pour les autres.

Il faut dire que de nombreux élèves abandonnent souvent les classes et s’agglutinent à longueur de journée autour de ces machines à sous. Ils y voient surement, un moyen de gagner facilement de l’argent et entretiennent malheureusement le culte du moindre effort. Plusieurs adeptes de ces jeux vont des fois jusqu’à utiliser l’argent destinés à l’achat de leurs fournitures scolaires, au plus grand dam des parents qui ne savaient plus à quel saint se vouer. A cela s’ajoute, en terme de conséquences parallèles, la consommation des drogues et de l’alcool et bien d’autres vices.

Ainsi, au cours de cette opération menée par la police, plusieurs machines ont été confisquées et le butin se trouve actuellement au commissariat central d’Ebolowa, peut-on lire dans le journal. Les autorités locales pour leur part, rappellent que l’activité des casinos est soumise à une réglementation bien connue, elle ne se fait pas à l’air libre et les tenanciers doivent se soumettre à un régime fiscal connu.