Les enquêtes sont toujours en cours pour déterminer les causes sinistre. Un grave incendie s’est déclaré dans la nuit du 16 au 17 novembre 2017 dans le bâtiment administratif de l’Assemblée Nationale. Malgré l’intervention des sapeurs-pompiers, le feu a ravagé les quatre derniers niveaux de l’immeuble de 7 étages. Aucune perte en vie humaine, mais beaucoup de dégâts matériels.

Pas d’information à ce jour sur les causes de l’incident. Mais pour le porte-parole du gouvernement, il faut écarter l’hypothèse d’un acte criminel. Issa Tchiroma a notamment mis en avant la thèse d’un accident. En attendant les conclusions des enquêtes, les députés ont repris du service. Ce 20 novembre, la Commission des Finances sera à pied d’œuvre pour questionner le ministre des Finances sur les contours de la loi des Finances du prochain exercice.

Certains élus pensent cependant que l’ampleur des dégâts aurait été moindre, si la Chambre basse du parlement disposait d’un moyen efficace de lutte contre les incendies. C’est le cas de l’honorable Théodore Datouo. Interrogé à ce sujet par la CRTV radio ce lundi, l’un des vice-présidents de l’Assemblée Nationale a déclaré « Face à la furie des flammes, nous avons senti nos limites. Malgré la bonne volonté des forces de l’ordre, nous avons compris qu’il y avait du travail à faire ».

Pour le député RDPC des Hauts-Plateaux, « si on avait des bouches d’incendie opérationnelles à l’Assemblée Nationale et tout autour, peut-être qu’on aurait limité les dégâts ». La raison pour laquelle l’élu interpelle « le gouvernement de la République pour ce qui est des bouches d’incendie dans la ville de Yaoundé et dans toutes les grandes villes du Cameroun. C’est un problème réel qui se pose », a-t-il fait savoir.