Cameroun - Tragédie d’Eséka: CAMRAIL, quelle vie après l’hécatombe ?

Par Lore E. SOUHE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 26-Oct-2016 - 10h56   50268                      
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Gare voyageurs de Yaoundé Archives
Entre prières et recueillement avec les familles des disparus, les employés de la filiale du groupe français Bolloré ont repris le travail lundi dernier.

Après le drame survenu vendredi 21 octobre 2016 à Eséka, les employés de CAMRAIL ont repris tant bien que mal, leurs activités au sein de l’entreprise ferroviaire. Pas facile surtout que lundi dernier était journée de deuil national, décrétée par le Chef de l’État.

En effet, sous le choc de la disparition, des passagers du Train 152, le personnel de CAMRAIL aux côtés de l’ensemble des 36 000 collaborateurs du Groupe Bolloré dans le monde, a observé une minute de silence lundi 24 octobre à 13 heures. Dans la même veine, les médecins de l’entreprise ferroviaire ont décidé de se rendre au chevet des victimes ans les hôpitaux de Yaoundé et Douala afin de poursuivre les ravitaillements et enregistrer d’éventuelles nouvelles doléances.

Par ailleurs, il faut noter que les voyages ont repris, mis à part l’Intercity, les «Couchettes» continuent d’embarquer pour Ngaoundéré, indique Le Messager du mardi 25 octobre 2016. Pour l’heure, la voie principale a d’ores et déjà été rétablie au niveau de la gare sinistrée. Les trains sociaux qui desservent les localités enclavées du réseau sur l’axe Douala-Yaoundé vont reprendre leur ronde au fur et à mesure. Le train Intercity pour sa part, pourrait reprendre la circulation au terme du Deuil national, décidé par le chef de l’État.

Néanmoins, selon le président du Conseil d’administration, une commission d’enquête a bel et bien été mise sur pied. En plus de cela, CAMRAIL a mis à la disposition de la police judiciaire ses équipes techniques pour que les causes véritables de l’accident soient connues. Et pour apporter un maximum d’informations à ceux qui en ont besoin, des cellules psychologiques ont été mises sur pied, peut-on lire dans le journal. 

 

Auteur:
Lore E. SOUHE
 @loresouheCIN
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