Cameroun - Travaux routiers: Le ministre des Travaux Publics prescrit l’entretien des routes en terre pour une stabilisation d’au moins sept ans

Par Frédéric NONOS | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 22-Jan-2021 - 16h56   6632                      
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Route en terre Archives
Emmanuel Nganou Djoumessi s’est exprimé au cours de la conférence annuelle des services centraux et déconcentrés du MINTP tenue du 18 au 21 janvier 2021.

Les routes en terre étaient au centre de la  conférence annuelle des services centraux et déconcentrés du MINTP, en visioconférence ouverte le 18 janvier dernier par le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi. Pendant trois jours, il était question pour les cadres dudit ministère et les acteurs du secteur routier, de trouver des solutions pour traiter les bourbiers et éviter les points de rupture sur les routes en terre. Tout en assurant une meilleure traçabilité de ces routes en toute saison.

D’après le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi, le Cameroun compte plus de 90.000 km de route et leur entretien est souvent problématique, du fait de la mauvaise qualité des travaux réalisés par des entreprises. Aussi, exige-t-il désormais aux entreprises adjudicataires, le respect des normes.

«Il ne faut plus qu’il y ait de coupures de route parce que des bourbiers se sont formés quelque part. Pour cela, il ne faudrait plus qu’il y ait une route en terre qui ne soit pas stabilisé pendant au moins sept ans», prescrit le ministre des Travaux Publics. Et d’expliquer: «Si nous avons attribué un marché en faveur d’une entreprise donnée qui se déploie sur une section de route en terre, il est bon que ce déploiement soit structuré de telle manière que le prochain déploiement n’intervienne que sept ans plus tard».

Pour y parvenir, suggère le ministre, les entreprises devront recourir aux produits innovants de stabilisation de routes en terre. Il fait savoir qu’une orientation est portée pour que les matériaux disponibles au Cameroun avec une formulation retenue par le ministère des Travaux Publics et les acteurs locaux, soient désormais utilisés pour l’entretien des routes en terre.

Auteur:
Frédéric NONOS
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