Cameroun - Université des Montagnes: D’où viennent les fonds déboursés par le Président du Sénat, Marcel Niat Njifenji ?

Par Lore E. SOUHE | Cameroon-Info.Net
Yaoundé - 10-Jun-2016 - 12h58   67832                      
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La fondation présidée par Niat Njifenji a offert vendredi dernier une ambulance médicalisée et des appareils d’hémodialyse à cette université, située dans la Région de l’Ouest.
Marcel Niat Njifenji, Président du Sénat
Photo: (c) Archives

«À ma connaissance, même le Président de la République n’a pas de Fondation à ce jour. D’où sort cette Fondation Niat et où le Président du Sénat a-t-il pris autant d’argent pour faire ce don à l’Université des montagnes ?», s’interroge-t-on dans un salon huppé à Yaoundé. À peine la cérémonie de remise d’une ambulance médicalisée et d’appareils d’hémodialyse à l’Université des Montagnes (Udm) s’est terminée vendredi dernier que la polémique enfle déjà sur le «geste de générosité» de cette fondation dont les 20 ans d’existence n’ont d’égale que la discrétion, indique Mutations du vendredi 10 juin 2016.

Pourtant, au cours de la cérémonie de vendredi dernier, présidée par Madame Niat Njifenji et son fils, des informations reçues par le journal attestent que la Fondation Niat a déjà débloqué 40 millions de FCFA pour le service d’hémodialyse de l’Udm. Un service qui a une capacité d’accueil de 12 patients. S’agissant de l’ambulance médicalisée, le coût moyen d’un tel équipement d’occasion est estimé à 29.633.576 FCFA, d’où un montant total de près de 70 millions de FCFA dépensés par la Fondation sur ce coup.

Pour avoir occupé des fonctions importantes au sein de l’appareil de l’État, Marcel Niat Njifenji «peut à lui tout seul, lever cette somme d’argent, sans êtres soupçonné de quoi que ce soit», déclare un observateur. Mais dans un contexte de transparence notamment en application de l’article 66 de la Constitution sur la déclaration des biens, l’action de la deuxième personnalité du pays, dont les effets positifs sur le bien-être des populations ne sont plus à démontrer, serait certainement moins querellée, souligne le quotidien.

Lore E. Souhe

Auteur:
Lore E. SOUHE
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