Arnaques et escroqueries sont le lot quotidien des populations

Une frange des clercs de notaires actuellement en activité au Cameroun est au centre des incohérences et perpétue le faux. Ainsi, s'exprimait un homme après avoir été débouté au tribunal pour faux acte notarié. L'homme la cinquante sonnée était visiblement abasourdi d'apprendre qu'il a fait usage de faux. Et pourtant son notaire lui avait donné toutes les assurances de la légalité de son acte. Des situations comme celle-là on en vit tous les jours, et cela est bien la preuve que cette noble et profession juridiquement organisée reste sous l'emprise des aventuriers qui se prévalent simplement de leur minable formation au détriment des intérêts du citoyen camerounais. Le constat est alarmant au Cameroun; il existe plus de charges officieuses-que de charges officielles des notaires. Dans le cas d'espèce, les «notaires» se servent impitoyablement des faux enregistrements, des cachets, des entêtes et des signatures de certains notaires décédés ou encore en activités pour extorquer de l'argent aux populations. Au demeurant, le vaste réseau fait de nouvelles victimes tous les jours parmi lesquels les personnalités. A ce tableau noir, se greffe évidemment l'homme de la rue mal informé dans un environnement notarial où l'anarchie et l'escroquerie sont les maîtres mots, au détriment des pauvres économies. En scrutant leurs attitudes anachroniques visant à ternir l'image de la profession malgré les plaintes et dénonciations observées, les pouvoirs publics et l'ordre national des Notaires du Cameroun n'arrivent pas à mettre un terme à ce cafouillage. Tout compte fait, l'Etat est à 70% responsable de cette cacophonie qui règne dans ce secteur d'activité par le simple fait, qu'il n'assure pas la régulation et l'attribution des charges. Pour les notaires disposant des charges officielles, l'Etat semble tout faire afin que rien ne change et que cette situation de chao où les populations sont arnaquées par ces notaires du dimanche perdure. Il devient donc difficile dans ce contexte d'établir un véritable distinguo entre le bon grain de l'ivraie. Dans cette cacophonie, des profanes sont devenus nantis plus que les notaires ayant des charges officielles grâce à leur banditisme accru. De ce qui précède, nous allons mettre à votre disposition la liste de ces faux notaires et de leurs victimes qui n'ont que leurs larmes pour pleurer.