Cameroun - Vie des partis politiques: Célestin Djamen explique ses prises de position contre le MRC et son leader ces derniers mois

Par Claude Paul TJEG | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 02-Dec-2020 - 15h39   14107                      
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Célestin Djamen, militant du MRC archives
Le Cadre du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a expliqué au micro de nos confrères d’ABK, une radio basée à Douala, ses prises position essentiellement critiques envers le leader de son parti, Maurice Kamto.

Ces derniers mois, notamment au lendemain du double scrutin législatif et communal du 9 février 2020, Célestin Djamen, cadre du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), s’est illustré par une liberté de ton, qui allait totalement à l’inverse de la ligne officielle de sa chapelle politique. Ses prises de position lui ont valu l’inimitié de plusieurs de ses camarades de parti. Certains d’entre eux le qualifiant même de traitre à la solde du parti au pouvoir. Le ton est davantage monté lorsque le transfuge du SDF a confié au magazine panafricain Jeune Afrique que si le MRC «coule, il ne sera pas suicidaire».

Invité par nos confrères d’ABK Radio, ce mercredi 2 décembre dans le cadre de la matinale, Célestin Djamen a tenu à expliquer son attitude envers sa formation politique.

«Je critique toujours le gouvernement, peut-être pas avec les mêmes mots mais je le fais toujours. Sur les sujets qui m’ont toujours préoccupé et agacé; je tiens toujours les même discours. L’opposition n’est pas robotique. La fiabilité de mon discours viendrait aussi du fait que je puisse dire que ceci aussi est bien. Je veux qu’on ait d’abord le Cameroun au-dessus de tout. Un parti politique ne peut pas être au-dessus d’un pays. Un gouvernement passe mais le Cameroun lui il demeure. Il y’a des valeurs qui nous dépassent. Ceux qui s’accrochent à leur parti sont des inconscients.

Le parti propose quelque chose. Mais en aucune des manières il doit penser qu’il peut être à l’extrême. Quand on est candidat à la mairie ou à la présidentielle on n’est pas nombriliste, on pense qu’on est à même de s’occuper des tâches et de changer les choses. Quand on adhère à un parti ce n’est pas pour gagner un salaire. Quand on est élu on ne travaille pas pour soi, on travaille pour la commune, pour le pays. Dans un parti politique on doit penser», a-t-il déclaré.

 

 

 

Auteur:
Claude Paul TJEG
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