Les anti-Biya, opposés à la venue du président camerounais en France, ont réussi à manifester dans la capitale des Gaules, causant des perturbations par endroits de part et d’autre. « Suite à la manifestation d’une centaine de militants camerounais, des axes routiers ont été fermés et le réseaux TCL a été impacté » a rapporté jeudi dernier, Florent Deligia, notre confrère de Lyoncapitale, un journal en ligne.
Les manifestants sont parvenus ainsi à attirer l’attention de la communauté internationale sur ce qu’ils font comme dénonciation dans la gestion du Cameroun. Mais, ils n’ont pas réussi à amener la France à renvoyer Paul Biya à Yaoundé, comme ils l’ont fait il y a environ trois mois en Suisse alors que le couple présidentiel camerounais séjournait à l’hôtel Intercontinental de Genève.
« La France où une poignée de pourfendeurs du Cameroun avaient promis dans les réseaux sociaux, l’enfer au chef de l’Etat. C’était sans connaitre cet homme d’Etat, homme de recule qui procède toujours à une évaluation prospective des situations, avant de se déterminer. Conséquence, l’enfer promis au président Biya, s’est retourné contre ses auteurs » s’en réjouit Yves Marc Medjo, journaliste, chargé de couvrir les voyages du Chef de l’Etat pour le compte de la CRTV.
En visite officielle en France sur invitation d’Emmanuel Macron, le président français, Paul et Chantal Biya ne sont pas immédiatement retournés à Yaoundé après la clôture du sommet sur la lutte contre le sida, le palu et la tuberculose. Le couple présidentiel a regagné le bercail ce samedi 12 octobre 2019, soit 48 heures après la réunion de haut niveau à Lyon.