Dans sa réaction contenue dans un communiqué de presse publié ce mardi 02 mars 2021, le Ministère de la défense confirme que les militaires avaient effectivement lancé un raid contre le village Ebam le 1er mars 2020 comme révélé par Human Rights Watch.
« L’objectif de l’opération était de mettre hors d’état de nuire des terroristes armés qui avaient fait de la localité, une base arrière de planification des attaques dans l’arrondissement de Eyumojock et ses environs » a justifié le Capitaine de Vaisseau, Cyrille Serge Atonfack Nguemo, Chef de Division de la Communication au Ministère de la défense, signataire du Communiqué.
Le bilan de cette opération, présenté par le porte-parole de l’armée, est bien différent de celui contenu dans le rapport de Human Rights Watch. « Le bilan au terme de ce bouclage était d’une arme artisanale et des munitions récupérées, 16 motocyclettes saisies, un terroriste neutralisé, 35 individus interpellés et mis à la disposition de la compagnie de gendarmerie de Manfe pour exploitation »
Ainsi, le Ministère de la défense nie tout abus sexuel sur des femmes de la part de ses soldats pendant ce raid.
Par ailleurs, le porte-parole de l’armée saisit l’occasion pour dénoncer l’attitude de l’Organisation non gouvernementale internationale auteur du rapport querellé. « En mettant d’une part l’Etat du Cameroun et les séparatistes à égalité de légitimité, et en prenant manifestation et maladroitement fait et cause pour des groupes armés, HRW reste fidèle à son étonnante logique » écrit le Capitaine de Vaisseau, Cyrille Serge Atonfack Nguemo,
Ci-après, le communiqué du MINDEF (en Français et en Anglais)
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