C'est aux environs de 5h du matin que le navire logistique du Bataillon d'Intervention Rapide (BIR) quitte Douala le 16 juillet dernier, avec à son bord, 37 membres d'équipage, du matériel militaire en direction de la Bakassi où se trouve une base de l'armée camerounaise. Malheureusement, le bateau va couler au large de Debunsha, dans la région du Sud-ouest.

Dans un entretien le Colonel Belinga Wilfried, commandant de l'unité de gardes-côtes fait les premières révélations au sujet de ce drame. "C'est un accident. Le bateau a eu un déséquilibre couplé à une mauvaise météo. Il est allé très rapidement au fond de la mer et on a commencé les opérations de  recherches. Depuis dimanche, le bateau a été répéré, on l'a identifié et on a commencé les opérations de récupération des corps. Je voudrais dire à tout le monde que c'est un accident, ça peut arriver", a-t-il expliqué. Il a par ailleurs indiqué que tous les moyens sont mis en oeuvre pour pouvoir récupérér tous les personnels qui sont dans l'eau, peut-on lire dans le quotidien Le Messager du vendredi 21 juillet 2017.

Au cours d'une sortie du colonel Didier Badjeck suite à ce drame, le mauvais temps avait déjàété mis en cause, indique le journal "Cette zone est une zone qui est particulièrement  dangeureuse et dont la météo peut changer très brutalement. C'est sûr qu'ils ont été pris dans une mauvaise vague qui a dû renverser le bateau. Le poste des opérations a perdu immédiatement le bateau. Il n'y a eu aucune alerte de l'équipage parce que cet accident est arrivé brutalement", avait alors indiqué le chef de la cellule de communication sur les antennes de Radio France International.Vivement que les dépouilles soient toutes repêchées, afin de permettre aux familles des victimes de faire leur deuil.

Ce drame qui vient une fois de plus plonger le Cameroun dans le deuil, après la tuerie de l'élève gendarme de Kousseri, qui a récemment ouvert le feu sur sa hiérarchie et certains de ces collègues.