Le réseau férroviaire camerounais est long de 1100km de voie ferrée. Mais la quasi-totalité du réseau, bien que relativement fonctionnel, est assez vétuste, et requiert un renouvellement en conséquence. La Cameroon Railways (CAMRAIL), envisage d’ailleurs de renouveler son réseau aux 2/3, selon un diagnostic de l’entreprise, rapporté par le quotidien Le Jour du lundi 10 mars 2020.

Les premiers chemins de fer ont été construits au Cameroun il y a un peu plus de 100 ans. C’était en 1906, d’abord entre Douala et Eséka, puis d’Eséka à Yaoundé. Force est de constater que ces premiers rails restent fonctionnels jusqu’à ce jour. Et même s’ils ont résisté à l’usure du temps, il n’en demeure pas moins vrai qu’ils sont vétustes, et ne sont plus favorables à la vitesse.

«Ceux-ci sont plus lourds et ils vont plus lentement et il faut plus de sécurité. Avec le vieillissement de la voie ferrée, le rail s’est fatigué, les traverses vieillissent. On est obligé, pour des raisons de sécurité, de casser les vitesses», peut-on lire dans l’article publié par Le Jour.

Les tronçons Kumba – Mbanga – Douala, Douala-Yaoundé, doivent être renouvelés. Yaoundé-Batchenga a été renouvelé en 2002, Batchenga-Nka est en cours de renouvellement et tire vers sa fin, Nka-Belabo a également subi un coup de neuf en 2004, tandis que Belabo-Ngaoundéré reste à renouveler.

A cause de la vétusté de la voie ferrée, d’autres installations connexes ne sont pas en reste. «On a des ouvrages où les plus fragiles et nombreuses sont les buses, qui sont essentiellement métalliques et qui se rouillent avec le temps».

Sur l’ensemble du tracé à rénover, seul le tiers a été réalisé, notamment Yaoundé-Belabo. «Donc, nous avons encore 2/3 du tracé ferroviaire du Cameroun à renouveler», insiste CAMARAIL.