Cameroun - Yaoundé : Après la réhabilitation du marché Mvog-Atangana Mballa, les commerçants boudent la nouvelle organisation des espaces

Par Lore E. SOUHE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 19-Aug-2017 - 03h04   8947                      
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Yaounde: Marche Mokolo Archives
Certains vendeurs à la sauvette continuent d'installer leurs marchandises sur les trottoirs.

Depuis quelques jours, la route qui relie le Carrefour Mvog-Mbi à celle de Mvog-Atangana Mballa à Yaoundé est devenu un espace plus circulant et la société Arab Contractor qui était en charge des travaux de réhabilitation de cette voie a désormais quitté le site. En effet, depuis quelques mois déjà, des travaux de réhabilitation du marché de Mvog-Atangana Mballa avait été entrepris sur instruction de la Communauté urbaine pour mieux recadrer les commerçants qui mettaient le marché sens dessus-dessous.

"Avant on retrouvait les légumes, les vivres installés au sol et il y'avait plein de monde au marché. Ce qui créeait les embouteillages. Maintenant c'est tout le contraire. Chacun est où il devrait être, bien que tous ne soient pas satisfaits", confie une vendeuse.
En effet, certains vendeurs, notamment ceux à la sauvette eux continuent à installer leur marchandise sur le trottoir. Et pour cause, dans la réorganisation des espaces, la CUY ne leur a pas octroyé un lieu précis. "Après les casses, je me suis retrouvé sans emplacement. Etant donné que je suis père de famille, je n'ai pas trouvé d'autre alternative", avoue un l'un d'eux.

Dans la même veine, les revendeuses n'ont pas caché leur mécontentenment. "Nous ne sommes pas du tout contente de cet emplacement caché. Il n'y a pas de hangars et nous sommes exposés aux intempéries. Nous voulons que le Gouvernement construise un marché convenanble et nous sommes prêts à louer les comptoirs", scande une revendeuse, communément appelée "Bayam sellam".

Par ailleurs, malgré la réorganisation de ce marché, les agents de la Communauté urbaine de Yaoundé continuent de perturber certains de ces vendeurs qui essaient tant bien que mal d'écouler leur marchandises. Des sources rapportent que les bourrreaux de Tsimi Evouna descendent dans ce marché chaque jour dès 9 heures.

Auteur:
Lore E. SOUHE
 @loresouheCIN
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