Cameroun - Yaoundé: Les délégués départementaux du ministère des Arts et de la Culture sensibilisés sur le respect des lois et réglementations en vigueur en matière de culture

Par Lore E. SOUHE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 28-Jan-2017 - 10h19   48636                      
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Des responsables du MINAC Lore Esther Souhe
C’est au cours  d’un atelier ouvert à cet effet le 26 janvier 2017 à Yaoundé que Moktar Ousmane Mey, le secrétaire général (SG) de ce service, a demandé à ses collaborateurs d’associer ingéniosité et les textes et règlements dans le cadre de leur travail.

C’est dans l’enceinte du musée national de Yaoundé que les tout premiers délégués départementaux du ministère des Arts et de la Culture (MINAC) récemment nommés suivent depuis le 26 janvier 2017 un atelier d’imprégnation sur la politique officielle du Cameroun dans le domaine des arts et de la culture. Sous la présidence de Moktar Ousmane Mey, le principal message véhiculé au cours de cette rencontre est le travail en synergie, avec un zeste d’ingéniosité, mais surtout en tenant compte des textes et lois en vigueur dans le domaine de la culture.

«Tout en vous félicitant, le MINAC vous donne les outils qui devraient vous aider à travailler en conformité avec la politique culturelle officielle du Cameroun. On ne travaille pas dans l’administration avec ses pieds, sa tête et ses jambes ni avec sa propre culture politique ou religieuse. On travaille plutôt en suivant les lois, les textes et règlements en vigueur au MINAC», a martelé le SG du MINAC dans son allocution de circonstance.

Selon Moktar Ousmane Mey, l’atelier a également servi de prétexte pour initier les délégués départementaux aux procédures budgétaires, leur faire comprendre l’important rôle que doivent jouer les services déconcentrés. Il a par ailleurs souligné la plus-value qu’apportera le Comité national de promotion du bilinguisme récemment créée par le Chef de l’État, à la culture camerounaise et au vivre ensemble.

Pour sa part, le délégué départemental de la Lékié a émis le souhait de voir le MINAC créer des centres de formation pour jeunes afin que se perpétue la fabrication de ces vecteurs de cultures camerounaises que sont les balafons, les tam-tams et autres. Question de préserver la culture camerounaise. «Notre culture est menacée: trop peu de personnes de nos jours savent fabriquer ces instruments», a-t-il souligné.

L’atelier d’imprégnation des responsables du MINAC s’achève ce vendredi 27 janvier avec la présentation de vœux de l’An 2017 à Narcisse Mouelle Kombi.

Auteur:
Lore E. SOUHE
 @loresouheCIN
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