La première édition du Salon de l’entrepreneure s’est tenue à Yaoundé du 4 au 5 juin dernier. À la cérémonie officielle d’ouverture de ce salon, on a compté entre autres invités de marque, le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea ,et le secrétaire général du ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA), Joseph Tchana.

Près d’une centaine de femmes issues de groupements d’initiative et autres organisations féminines venues de toutes les régions ont investi le hall de l’hôtel Franco, site de ce salon, pour exposer leurs produits. «Il y avait un peu de tout. Des produits de l’agroalimentaire, du textile (tenues traditionnelles), de la pharmacopée traditionnelle et du cosmétique étaient en vitrine», rapporte le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 8 juin 2021.

Agnès Mediki Nayongo, l’une des exposantes, proposait par exemple: «différents types de farines et des produits dérivés. Notamment des gâteaux, spaghettis confectionnés à base de farine de plantain, soja et maïs. Des thés et autres infusions, notamment au gingembre, clou de girofle, citron et oseille étaient également proposés. Le stand des jus de fruits naturels n’était pas en reste. On y trouve toutes les saveurs: mangue, orange, pastèque, etc.», lit-on.

Interrogée, Françoise Puene, promotrice du salon de l’entrepreneure et du réseau Mamie Nyanga Cameroon Women entrepreneurship (MANYCAWE), déclare que «cette foire se tient dans un contexte marqué par la crise du covid-19 qui a eu et aura un impact sur l’économie nationale en général et sur le dynamisme des femmes entrepreneures en particulier. D’après, les chiffres du GICAM, près de 97% des entreprises ont été affectées négativement. Mais les femmes ne doivent pas se laisser abattre. Au contraire elles devraient considérer ces aspects négatifs comme de véritables opportunités pour développer leurs activités», peut-on lire dans les colonnes du journal.

En dehors de la foire exposition, «il était également prévu des sessions de formation des femmes sur les modules tels que la normalisation, le conditionnement des produits, etc.», écrit le reporter.

Wilfried ONDOA