Le commerce des tomates n'a pas le vent en poupe à Yaoundé. Et pourtant elles abondent sur les étals des marchés de la cité capitale. Vendues en tas, cageot, en carton, difficile pour les commerçants de trouver preneurs malgré la révision des prix à la baisse. 

«On ne voit pas les clients à cause du Coronavirus. On prend à 1500 francs, 2000 francs maintenant pour revendre alors à 2500 francs ça ne donne pas», déplore une vendeuse au marché 8ème au quartier Nkomkana , dans l'arrondissement de Yaoundé 2è. 

Dans ce marché comme dans celui du Mfoundi, les commerçants peine à faire des bonnes affaires et pourtant c'est la saison des tomates. La fermeture des frontières ne permet pas d'écouler leurs marchandises dans la sous région. 

«Avant les nigerians venaient financer nos champs et au moment de la récolte, ils viennent prendre la quantité exigée. Mais depuis que les frontières sont fermées, on ne s'en sort pas», regrette un grossiste. 

Voici le reportage diffusé sur Canal 2 International