Cameroun – Yaoundé: Toujours pas de toilettes publiques, un an avant la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 qu’organise le Cameroun

Par Lore E. SOUHE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 18-May-2018 - 11h50   7122                      
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CAN 2019 CAF
L’envahissante pollution de la capitale est aggravée par le manque de ces infrastructures.

A un an de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 au Cameroun, la capitale camerounaise afflige ses résidents par son calamiteux visage. D’après Le Quotidien L’Epervier du lundi 14 mai 2018, outre les routes qui se dégradent dangereusement et les montagnes d’ordures ménagères qui envahissent les quartiers et le centre urbain, le manque d’éclairage dans certains quartiers, le manque de toilettes publiques  vient compléter le sombre visage d’une capitale ou l’air devient de plus en plus irrésistible. Avec une population qui explose, une urbanisation sauvage, l’étroitesse des routes et des inondations qui font d’énormes dégâts à chaque grande pluie. Les risques de grandes pandémies sont ambiants à cause du manque des toilettes publiques.

Cette situation, poursuit le quotidien, oblige les résidents de la capitale à faire leurs besoins dans tous les angles mode rue et au-dessus  des détritus qui jonchent les espaces publics. Cette désastreuse situation semble ne pas émouvoir outre mesure la haute hiérarchie de la Communauté Urbaine de Yaoundé dont l’un des programmes d’assainissement de la capitale se résume à la construction des boutiques et aux dérives des barbaries contre les vendeurs à la sauvette et autres acteurs du monde informel, peut-on lire dans le journal. Dans la foulée, les rivières et les lacs d’urines inondent la capitale et à ce jour, aucune mesure n’est prise pour permettre aux nombreux touristes qui vont affluer au Cameroun avant, pendant et après le déroulement de la CAN, de disposer des toilettes publiques au cours de leurs escapades dans les rues et quartiers de Yaoundé.

Dans la capitale d’un pays en pleine marche vers l’émergence, les odeurs d’urines et d’excréments embaument les rues, les eaux souillées dégoulinent de partout dans un environnement où des restaurants tournedos et cafétérias côtoient les lacs d’urine et les tas d’immondices souligne le journal. Une situation qui semble plus que préoccupante qui impacte sans doute sur l’image que le Cameroun veut vendre à l’étranger, celle d’une destination touristique.

Auteur:
Lore E. SOUHE
 @loresouheCIN
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