Le président de la République algérienne démocratique et populaire, Abdelmadjid Tebboune, a émis le vœu de recevoir le président de la République du Cameroun, Paul Biya. La première personnalité d’Algérie a fait cette déclaration il y a quelques jours au Palais d’El Mouradia, alors qu’il recevait les lettres de créances du nouvel ambassadeur du Cameroun dans son pays, Hamidou Komidor Njimoluh.

Selon le récit du quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 21 avril 2021, «d’après l’ambassadeur, Abdelmadjid Tebboune, a exprimé son vœu ardent de recevoir le président Paul Biya en Algérie, aussitôt que la situation sanitaire sera sous contrôle. Une visite qui permettrait au peuple algérien de célébrer ce ‘’grand sage africain’’».

Au cours de cette cérémonie protocolaire de présentation des lettres de créances du diplomate camerounais, le président algérien avait à ses côtés le directeur de Cabinet à la présidence de la République, Noureddine Baghdad Daidj, et le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum.

Ainsi, «l’occasion était donnée au diplomate camerounais d’évaluer les avancées de la coopération bilatérale entre le Cameroun et l’Algérie. S.E Komidor Njimoluh a réitéré la volonté du Cameroun de renforcer et de diversifier les relations entre les deux pays. Ace titre, il a indiqué que la volonté du président Paul Biya est d’élargir la coopération économique et culturelle, et la coopération dans son ensemble entre les deux pays frères», peut-on lire dans les colonnes du journal.

«Si je suis là, c'est pour la consécration de cette bonne relation qui existe sérieusement entre l'Algérie et le Cameroun. Mon rôle est d'apporter ma modeste contribution à l'élargissement et au renforcement des liens qui existent déjà depuis de longues dates entre les deux pays. L’Algérie étant l'un des pays phares de combat pour la dignité de l'homme, la dignité de nos pays africains», a indiqué l’ambassadeur chez nos confrères.

Au président algérien de dire «sa totale disponibilité à œuvrer dans le sens de la consolidation de ces liens», lit-on.

Wilfried ONDOA