Wilfried Claude Ekanga Ekanga était un des invités de l’émission Polititia, sur la télévision internationale Africa 24 le 1er décembre 2020. Le conseiller du président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) Maurice Kamto s’est notamment attelé à démontré que son parti n’était pas sorti du champ politique du fait de sa non représentation dans les mairies et au Parlement.
«Il est important de préciser que ce n’est pas parce qu’on n’est pas dans les assemblées, dans les mairies qu’on a arrêté de faire la politique. La politique c’est la capacité à comprendre les souffrances de son peuple et à le défendre qu’on soit à l’Assemblée nationale ou pas. Parce que sur 25 millions de personnes il y a 180 députés. Vous n’allez pas dire qu’il y a 180 personnes qui se préoccupent du bien-être des Camerounais. Il y a ceux qui non seulement ont donné le mandat mais qui de manière indirecte vont ou non participer, il y a ceux qui n’ont pas voté les députés mais qui ne sont pas exclus de la nation pour autant. C’est très important», a-t-il dit lors d’une de ses interventions mardi.
L’opposant installé en Allemagne a notamment expliqué que le boycott des élections de février 2020 avait aussi un rapport avec la loi 2006 qui stipule que les effectifs et la répartition des sièges à pouvoir doit être proportionnelle à la population de chaque région et qui sur le coup était mal appliquée. Il rappelle la modification partielle faite par le ministre de la Décentralisation Georges Elanga Obam le 30 Mars 2020. «Il y a eu une modification partielle du code électoral à ce niveau où vous voyez que les régions ont beau ne pas avoir la même superficie, la même démographie, mais ont exactement le même nombre de conseillers régionaux», relève-t-il, ajoutant que le pouvoir modifie le code électoral quand cela l’arrange.