N’eut été la vigilance des autorités douanières américaines, de nouvelles antiquités auraient certainement frauduleusement quitté le territoire camerounais sans espoir de retour. En effet, le 20 octobre dernier, le service des Douanes et de la protection des frontières des États-Unis a intercepté d’anciennes pierres sculptées en provenance du Cameroun, connues sous le nom de monolithes d’Ikom. D’après nos confrères français de Le Figaro, les trafiquants qui les transportaient avaient sur eux des faux papiers qui leur ont permis de transporter lesdites pierres sur le territoire américain.
«Selon des experts, ces pierres ont été taillées entre 200 et 1.000 ans avant Jésus Christ, a déclaré dans un communiqué le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBP).Les douanes n'ont pas indiqué combien de ces pierres, véritable trésor archéologique, avaient été saisies, mais ont précisé qu'elles seraient rapatriées au Cameroun. Les monolithes d'Ikom proviennent d'une région proche de la ville d'Ikom, dans le sud du Nigeria, frontalier du Cameroun. Selon l'Unesco, ces monolithes en pierre volcanique gravée comportent une forme d'écriture et un système complexe d'informations codifiées, et chaque pierre, comme une empreinte digitale, est unique», lit-on sur la plateforme numérique du journal
Interrogé par nos confrères, Robert Del Toro, responsable des douanes à l'aéroport international de Miami, a indiqué que cette saisie est «le dernier exemple des efforts réalisés afin de mettre en œuvre les lois internationales sur le rapatriement des objets anciens»