CEMAC - Banques: En raison du COVID-19, la Commission Bancaire d’Afrique Centrale (COBAC) fixe des dérogations pour les établissements bancaires de la sous-région

Par Wilfried ONDOA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 20-May-2020 - 11h20   1978                      
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Cette décision, prise au cours d’une session de la COBAC tenue en avril dernier, a été publiée le 14 mai 2020 via un communiqué.

La Commission Bancaire d’Afrique Centrale (COBAC) a pris la décision d’arrêter de nouvelles mesures dérogatoires applicables aux établissements assujettis de la sous-région, au cours de sa session du mois dernier. Ces nouvelles mesures ont été rendues publiques par un communiqué le 14 mai 2020.

Dans son numéro du 19 mai 2020, le quotidien Cameroon Tribune, explique que l’instance a décidé «de la suspension de l'exigence de transmission des documents notariés relatifs aux décisions des organes sociaux et d'autres documents nécessaires à l'examen des dossiers de demandes d'avis conforme et d'information préalable; de la prorogation des délais de transmission des documents réglementaires annuels à son secrétariat général. Et pour garder un œil sur la trésorerie des établissements bancaires de la sous-région, la COBAC instaure une nouvelle périodicité de transmission des comptes rendus. Ainsi, en plus des reportings usuels, ils devront transmettre au secrétariat général un reporting hebdomadaire de la situation de trésorerie et un reporting mensuel des crédits impactés par la situation économique liée au Covid- l9. Il y a aussi le report du délai de notification aux établissements de crédit, par le secrétariat général de la COBAC, de sa recommandation relative à la distribution des dividendes pour les résultats de l'exercice 2019».

Cette décision de l’organe sous régional de régulation et de supervision de l’activité bancaire, part d’un constat: «le ralentissement de l'activité économique dans la CEMAC, causé par la pandémie du Covid-19 avec pour conséquences la réduction de la capacité de remboursement de plusieurs débiteurs, la dégradation de la qualité du portefeuille de crédit et pour corollaire la détérioration de la rentabilité des établissements de crédit et de microfinance», note le journal.

Mais, «ces mesures qui emportent révision sont circonscrites dans la durée de la crise de la pandémie du Covid-19 et ne sauraient excéder le 3l décembre 2021», précise le communiqué relayé par le quotidien.

 

Auteur:
Wilfried ONDOA
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