Changement climatique: Roger Milla et le W.W.F tirent la sonnette d’alarme

Par Wiliam TCHANGO | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 24-Mar-2017 - 00h22   47752                      
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Milla au milieu, à sa gauche, Dr Hanson Njiforti, Directeur WWF Cameroun W. Tchango
L’ambassadeur itinérant parraine encore cette année, la campagne baptisée « Earth Hour » qui permet à la Direction camerounais du Fonds mondiale pour la Nature (W.W.F) de sensibiliser sur les méfaits de la pollution et du changement climatique au Cameroun et dans le monde.

 Le samedi 25 mars 2017, la campagne baptisée « Earth Hour » ou encore « Une heure pour la planète » organisée par le Fonds mondial pour la Nature (Wwf) sera rendue à sa dixième édition dans le monde, la deuxième au Cameroun. Le thème retenu pour cette année est : « Shine a light on climate action ». Au Cameroun, la campagne est parrainée par Albert Roger Milla, footballeur africain du siècle dernier et ambassadeur itinérant à la Présidence de la République du Cameroun. L’ancien lion indomptable accompagne cette initiative à travers son implication personnelle et la participation de sa Fondation Cœur d’Afrique.

Aux côtés du Dr Hanson Njiforti, Directeur national du Fonds mondial pour la Nature (Wwf), il a assisté aux activités de lancement de cette campagne le mercredi 22 mars 2017 à l’esplanade de la Salle des fêtes d’Akwa à Douala. Il s’agissait pour l'occasion d’un challenge interscolaire permettant de tester  les connaissances des élèves de la ville de Douala sur les questions liées à l’environnement et au changement climatique. En plus des quizz, élection Miss et productions artistiques, ces apprenants venus du Lycée Bilingue de Nyalla, du Lycée bilingue de New-Bell et du Lycée Mongo Joseph ont servi divers exposés sur le changement climatique. Impressionnés par leurs vastes connaissances sur le sujet, Roger Milla a dû se lever à plusieurs reprises pour  féliciter et encourager ces élèves.

« Vous savez qu’aujourd’hui, notre environnement est en danger. Ma fondation (Cœur d’Afrique) essaye d’accompagner le Wwf dans le cadre de la sensibilisation des populations pour leur dire que si nous coupons tous nos arbres, si nous jetons nos plastiques de gauche à droite, c’est un danger pour la population, surtout pour les plus petits parce qu’ils sont beaucoup plus vulnérables que les grands. Un enfant attrape plus vite la maladie qu’une grande personne. Nous voulons que les populations comprennent qu’il y a le danger. Ça fait déjà quatre à cinq ans que ma fondation travaille avec le Wwf dans ce sens », a indiqué l’ambassadeur itinérant.

Sensibilisation

A travers ces activités organisées à l’intention des élèves, la direction camerounaise du Fonds mondial pour la Nature (Wwf) veut encourager les jeunes à sensibiliser leurs parents sur les méfaits de la pollution. « La vérité c’est que l’environnement global est en train de souffrir. Tout le monde sait qu’il fait de plus en plus chaud. Ceux qui sont dans les villages remarquent que les cours d’eau qui les entourent s’assèchent. Pourquoi tout ceci ? Simplement parce que l’homme est en train d’abuser de la nature et ceci cause la pollution de l’environnement. Nous sommes entrain de rendre l’environnement dangereux pour les générations futures », a ajouté Hanson Njiforti, Directeur national du Fonds mondial pour la Nature (Wwf).

Organisée depuis 2007, Earth Hour consiste à éteindre les lumières pendant une heure de temps. Cette année 2017, cela se fera le samedi 25 mars 2017 entre 20 heures 30 et 21 heures 30 dans les grands pays du monde. « Au Cameroun, on n’a pas encore atteint ce niveau mais on est au début de la sensibilisation. Nous n’avons pas assez de lumière, donc nous n’allons pas demander aux gens d’éteindre la lumière pendant une heure. C’est juste pour attirer l’attention de tout le monde par rapport à tout ce phénomène. Le changement climatique est réel », explique le patron de Wwf au Cameroun.

Le programme de cette célébration à Douala prévoie aussi l’organisation d’une réunion de plaidoyer sur le changement climatique avec la participation des autorités administratives, municipales, traditionnelles et politiques ; des descentes sur le terrain à la découverte des méfaits du changement climatique, le planting de 500 arbustes dans la zone industrielle de Douala Bassa, la collecte des déchets plastiques dans certains cours d’eau…

 

Auteur:
Wiliam TCHANGO
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