La guerre qui était présentée par l’Elysée comme étant une ballade de santé, se complique au fur et à mesure que le temps passe.

Avant de déclencher les opérations contre les rebelles maliens, les autorités françaises fidèles à la tradition ont commencé à préparer l’opinion en manipulant les esprits. Les fameux médias mondiaux (RFI et France 24), ont diffusé des informations favorables à une intervention militaire française au Mali. Ce numéro a bien marché parce que, la raison évoquée par les autorités hexagonales, était la lutte contre l’islamisme dans la région. Depuis plus de deux semaines, les résultats escomptés ont du mal à se matérialiser. Tout le monde a cru que les djihadistes devaient disparaître du jour au lendemain par un coup de baguette magique. La rébellion malienne oppose une résistance farouche. Ne dit-on pas souvent que les plus à craindre sont les plus petits? Plusieurs Occidentaux ont été enlevés et ils forment désormais des boucliers humains. Cette réalité que d’aucuns refusent d’admettre, ne permet pas aux troupes maliennes et à leurs amis français d’avancer avec assurance. La conquête des villes reste une opération très difficile à réaliser. Chaque fois que les soldats gouvernementaux et leurs alliés se pointent, les islamistes fondent dans la nature. Les combats se déroulent loin des regards des journalistes mais chaque jour, on a droit aux informations qui ne sont pas facile à vérifier. On cache au public le fait que, les localités bombardées par l’aviation française voient des innocents mourir en masse. Les installations sont globalement écrabouillées par les bombes françaises. La crise alimentaire ne fait que s’accentuer, en raison des mouvements des populations. La fin de la guerre, n’est pas pour demain. Côté français, il va falloir réviser les stratégies pour venir à bout de l’islamisme qui a déjà des racines profondes dans le sahel.