Le maire de Buea, Patrick Ekema Esunje est revenu dimanche sur la fausse nouvelle qui le 16 juin 2018 faisait de lui un otage des sécessionnistes « Ambazoniens ». Interviewé par CRTV-Littoral le dimanche 17 juin 2018, le magistrat municipal a raconté comment il a appris cette nouvelle le concernant. « Au début de cette matinée j’avais un rendez-vous à Yaoundé. Au moment où je voulais me déplacer de la maison à Buea, ma femme rangeait ma petite valise. J’ai pris des appels des Etats-Unis, de Grande-Bretagne. Sur mon téléphone il y avait plus de 50 appels manqués. Le premier appelant que j’ai rappelé m’a demandé où es-tu ? J’ai répondu : « ici chez moi à Buea. Je suis en train de vouloir me déplacer pour Yaoundé et rentrer aujourd’hui ». Avant de prendre la route j’ai reçu plus de 200 appels. J’ai répondu à ceux qui me croyaient kidnappé que ce n’était pas le cas, que je suis vivant et en bonne santé. Que je vis en paix », a-t-il rapporté non sans hésiter à indexer les leaders anglophones en guerre pour revendiquer l’indépendance des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
« Je dis qu’il ne faut pas que les gens soient trompés par ceux qui sont dans les camps de réfugiés », a-t-il déclaré, martelant que « personne ne peut dire ce qu’il faut pour notre pays ou dicter à chacun ce qu’il doit faire. Ce pays est bien démocratisé. La démocratie autorise chacun à avoir son opinion politique. J’ai mon opinion politique qui ne peut pas être changée même sous la menace des balles », a réitéré ce grand soutien de l’action du président de la République du Cameroun Paul Biya. « Je redis aux populations ce que je leur ai dit au début de ce débat : le Cameroun reste et restera un et indivisible », a-t-il conclu son intervention de dimanche dernier dans les studios de CRTV-Littoral .