Diplomatie - Réaction: La Chine dénonce le boycottage de son coton par les occidentaux

Par Fred BIHINA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 14-Apr-2021 - 11h04   10193                      
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Wang Dong archives
Plusieurs pays, dont les Etats-Unis d’Amérique, ont récemment lancé un mouvement de boycottage du coton en provenance de Xinjiang, une région autonome située au Nord-Ouest de la Chine.

Pour justifier ce mouvement de boycottage, les initiateurs mettent en avant les conditions de travail des ouvriers dans les usines de Xinjiang. Conditions de travail qu’ils disent inhumaines. Ils soutiennent aussi que le gouvernement chinois a commis un génocide dans cette région.

Il s’agit de la manipulation, soutient le porte-parole de l’ambassade de Chine au Cameroun. «Depuis quelques temps, certains politiciens et institutions des États-Unis et de l’Occident spéculent sur les questions liées au Xinjiang, concoctent et répandent des mensonges et des rumeurs sur un prétendu “genocide”, des “camps de concentration” et le “travail forcé” qui existeraient au Xinjiang, imposent des sanctions unilatérales à la Chine et incitent au boycott du coton du Xinjiang, mettant en scène une farce ridicule. Dans cette déclaration, nous allons démentir leurs allégations en rétablissant la vérité et présenterons le vrai Xinjiang au public», écrit Wang Dong.

Ci-dessous, l’intégralité de sa déclaration:

Dissiper le brouillard des mensonges et  rétablir la vérité

Déclaration du Porte-parole de l’Ambassade de Chine au

Cameroun sur les questions liées au Xinjiang

Depuis quelques temps, certains politiciens et institutions des États-Unis et de l’Occident spéculent sur les questions liées au Xinjiang, concoctent et répandent des mensonges et des rumeurs sur un prétendu «génocide», des «camps de concentration» et le «travail forcé» qui existeraient au Xinjiang, imposent des sanctions unilatérales à la Chine et incitent au boycott du coton du Xinjiang, mettant en scène une farce ridicule. Dans cette déclaration, nous allons démentir leurs allégations en rétablissant la vérité et présenterons le vrai Xinjiang au public.

Mensonge 1: le gouvernement chinois a commis un «génocide» contre les Ouïgours et d’autres minorités du Xinjiang.

La vérité, est que le gouvernement chinois a toujours protégé sans discrimination les droits et intérêts légitimes de tous les groupes ethniques, et que sa politique démographique est depuis longtemps plus favorable aux minorités ethniques, dont les Ouïgours. Au cours de six décennies passées, l’espérance de vie au Xinjiang est passée de 30 à 72 ans. La population ouïgoure n’a cessé de croître, augmentant de 25,04% entre 2010 et 2018, soit un taux de croissance supérieur à celui de la population totale du Xinjiang qui était de 13,99% et nettement plus élevé que celui de l’ethnie Han qui était de 2%.

Tous les groupes ethniques du Xinjiang, indépendamment de leur taille et de leurs différences religieuses, sont sur un pied d’égalité et jouissent des droits inaliénables de participer à la gestion des affaires publiques, de la liberté de croyance religieuse, de l’accès à l’éducation, de l’utilisation de leur propre langue et de leur propre écriture, d’hériter de leur propre culture traditionnelle et d’autres droits conformément à la loi. Il est un non-sens total de dire qu’il existe un «génocide» au Xinjiang.

 

Mensonge 2: les centres d’enseignement et de formation professionnels du Xinjiang sont des «camps de concentration».

La vérité, est que le Xinjiang a beaucoup souffert, il y a quelques années, du terrorisme violent et de l’extrémisme religieux, qui ont gravement menacé la vie de la population. Face à une telle situation, le gouvernement local du Xinjiang a créé, conformément à la loi, des centres d’enseignement et de formation professionnels pour lutter contre le terrorisme et le radicalisme. Il s’agit d’une initiative utile et d’une exploration active de la Chine en matière de lutte préventive contre le terrorisme et de déradicalisation. Au fond, ces centres ne diffèrent en rien des centres de déradicalisation ou des systèmes de correction communautaire aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France. Les stagiaires qui ont pris part au programme «apprendre la langue, les lois, et des compétences et être déradicalisé» dans les centres ont tous terminé leurs études en octobre 2019, ont obtenu un emploi stable et vivent désormais une vie paisible.

Le travail d’enseignement et de formation professionnels du Xinjiang respecte l’esprit de l’État de droit et les principes de la communauté internationale en matière de lutte contre le terrorisme et de désextrémisme. Il repose sur une base juridique et des procédures légales claires et a toujours insisté pour ne pas être lié à des régions, ethnies ou religions spécifiques. Les mesures prises ont obtenu des résultats remarquables. Aucun attentat terroriste n’a eu lieu depuis plus de quatre ans au Xinjiang. Les droits à la vie, à la santé et au développement de toutes les ethnies vivant au Xinjiang ont été garantis dans la plus grande mesure. Il est purement imaginaire de dire que des centres d’enseignement et de formation professionnels sont des soi-disant «camps de concentration».

Mensonge 3: il existe le «travail forcé» à grande échelle contre les minorités ethniques au Xinjiang.

La vérité, est que les travailleurs de tous les groupes ethniques du Xinjiang choisissent leur profession et leur lieu de travail de leur plein gré et, conformément à la «Loi sur le travail de la République populaire de Chine» et à d’autres lois et règlements, ils jouissent de droits statutaires tels que le droit à l’emploi, le droit de conclure des contrats de travail, le droit à la rémunération du travail, le droit au repos et aux congés, le droit à la protection de la sécurité et de la santé au travail et le droit aux prestations de sécurité sociale. Leur liberté personnelle n’a jamais été restreinte de quelque manière que ce soit. Le «travail forcé» n’existe pas.

L’association suisse Better Cotton Initiative (BCI) a annoncé l’annulation pour une durée indéterminée de la certification de garantie pour toutes les entreprises de coton du Xinjiang en raison du soi-disant «travail forcé», qui n’a aucun fondement. Le bureau de représentation de BCI à Shanghai a publié une déclaration selon laquelle l’équipe de la BCI en Chine effectue annuellement des audits de crédibilité et des vérifications sur le site de son projet au Xinjiang depuis 2012, sans avoir constaté un seul cas de «travail forcé». En fait, le Xinjiang est passé de la cueillette manuelle à la cueillette mécanisée du coton. En 2020, la zone de cueillette mécanique du coton représentait environ 70% de la zone totale de culture du coton du Xinjiang. Techniquement parlant, il n’y a pas de base matérielle pour le «travail forcé». La prétendue existence du «travail forcé» au Xinjiang est totalement fausse et infondée.

À l’heure actuelle, le Xinjiang, jouissant d’une croissance économique soutenue, de la stabilité sociale, de la prospérité et de la paix, et de l’harmonie entre les groupes ethniques et les religions, se trouve dans la meilleure période de son histoire. En 2020, le PIB du Xinjiang a augmenté de 3,4%, soit 1,1 point de pourcentage de plus par rapport à la croissance nationale, et les plus de 3 millions d’habitants ruraux autrefois vivant sous le seuil de pauvreté sont tous sortis de la pauvreté. Au Xinjiang, toutes les villes, préfectures et préfectures autonomes sont desservies par des autoroutes, et tous les villages administratifs sont desservis par des routes bitumées et ont accès à l’internet haut débit par fibre optique. L’enseignement obligatoire de neuf ans est mis en œuvre dans l’ensemble du Xinjiang; l’enseignement pré-scolaire de trois ans et l’enseignement de base de douze ans sont assurés dans le sud du Xinjiang. Depuis fin 2018, plus de 1 200 personnes, y compris des officiels onusiens, des chefs de missions diplomatiques accréditées en Chine, des journalistes et des associations religieuses, ont visité le Xinjiang. Ils ont tous apprécié les succès de la Chine dans la lutte contre le terrorisme, la déradicalisation et la protection des droits de l’homme.

Cependant, certaines forces anti-chinoises aux États-Unis et en Occident ne veulent pas admettre ce fait. Ils ont un goût passionné pour les soi-disant «documents internes» et «déclarations des victimes» fictifs d’origine inconnue et de fabrication malveillante, interprètent mal et déforment les documents et données officiels de la Chine hors de leur contexte,  et fabriquent des mensonges, des rumeurs et de fausses informations par tous les moyens. Cela prouve que ce dont ils se soucient, ce n’est pas du tout les droits de l’homme ni la vérité. Ils ne veulent pas voir le succès et le développement de la Chine. Ainsi, ils s’ingèrent dans les affaires intérieures de la Chine sous divers prétextes en instrumentalisant les droits de l’homme, afin de saper la sécurité et la stabilité du Xinjiang, s’immiscer dans les affaires intérieures de la Chine, ternir son image et empêcher son développement. Récemment, les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et l’UE ont imposé des sanctions aux personnes et aux institutions concernées du Xinjiang de la Chine en se basant sur des mensonges et de fausses informations sous prétexte de droits de l’homme. La Chine l’a fortement condamné et a immédiatement imposé des contre-sanctions. Le gouvernement et le peuple chinois sont fermement déterminés à défendre la souveraineté nationale, la sécurité et les intérêts de développement, et ne permettront jamais aux États-Unis et à l’Occident de porter des accusations déraisonnables et de l’intimider sans raison.

Un mensonge, même répété mille fois ne deviendra jamais la vérité. Les États-Unis et l’Occident auront beau dénaturer les faits, semer la confusion dans l’opinion publique et se livrer à la diffamation, ils ne pourront ni détruire la bonne situation d’harmonie et de stabilité du Xinjiang, ni arrêter le rythme du développement de la Chine. Nous croyons que les yeux des peuples du monde sont perspicaces, que les rumeurs s’arrêtent aux sages, et que la justice se trouve dans le cœur des gens.

Auteur:
Fred BIHINA
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