Elections au Zimbabwe dans "quatre à cinq mois", selon le président

Par Agence France Presse | AFP
Harare - 18-Jan-2018 - 13h52   6418                      
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Le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa lors d'une visite officielle au Mozambique le 17 janvier 2018 AFP/MAURO VOMBE
Le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a annoncé que les élections présidentielle et législatives se tiendraient dans "quatre à cinq mois", a rapporté jeudi le journal d'Etat The Herald

Le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a annoncé que les élections présidentielle et législatives se tiendraient dans "quatre à cinq mois", a rapporté jeudi le journal d'Etat The Herald.

"Le Zimbabwe va aux élections dans quatre à cinq mois et nous devons prêcher la paix, la paix, la paix, parce que nous savons que c'est bon pour nous et nous n'avons aucun doute que nous aurons des élections pacifiques", a déclaré Emmerson Mnangagwa lors d'une visite mercredi au Mozambique dans le cadre d'une tournée régionale.

"Nous veillerons à ce que le Zimbabwe organise des élections libres, crédibles, justes et indiscutables afin que le Zimbabwe puisse être considéré comme un Etat démocratique", a-t-il ajouté, reprenant le discours qu'il tient depuis son investiture fin novembre à la tête de l'Etat.

"J'assure les dirigeants de la région que les prochaines élections respecteront les principes de la démocratie et du fair play", a-t-il ajouté.

Emmerson Mnangagwa a succédé fin novembre au président Robert Mugabe, contraint de démissionner sous la pression de l'armée, de la rue et de son parti (Zanu-PF), après trente-sept ans au pouvoir.

Le nouveau chef de l'Etat a d'ores et déjà été investi candidat de la Zanu-PF pour la présidentielle de 2018.

Les critiques d'Emmerson Mnangagwa, un des fidèles serviteurs du très répressif régime Mugabe, doutent cependant de sa réelle volonté de mener des élections transparentes et pacifiques, rappelant qu'il a été l'un des exécuteurs de la répression ordonnée pendant l'ère Mugabe.

Les élections au Zimbabwe ont été régulièrement entachées de violences et de fraudes. En 2008, le chef de l'opposition, Morgan Tsvangirai, arrivé en tête du premier tour de la présidentielle, s'était finalement retiré de la course en raison du déferlement de violences contre ses partisans. Robert Mugabe avait alors été reconduit à la tête de l'Etat.



| AFP

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Agence France Presse
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