Selon la presse hexagonale, il a également été condamné à 300 euros d’amendes pour dommages corporels, 300 euros pour dommages moraux et 1 500 euros pour les frais d’avocat. Le joueur de 23 ans était jugé dans le cadre d’une affaire remontant au mois de mai dernier. Alors qu’il sortait d’une boîte de nuit parisienne dans la nuit du 29 au 30 mai, il avait été interpellé par des policiers pour un contrôle qui aurait dérapé.
Durant l’altercation, Serge Aurier aurait violenté un des agents de la BAC (brigade anti-criminalité), ce qu’il a toujours nié par la suite. Il s’était ensuite expliqué, se défendant d’avoir agressé les forces de l’ordre. Selon lui, le policier aurait porté le premier coup, qu’il aurait paré de son coude. Serge Aurier avait d’ailleurs porté plainte pour violences policières, mais elle avait été classée sans suite, apprend-on.
À l’énoncé de sa peine, le joueur a accusé le coup, restant un long moment comme pétrifié sur sa chaise, quelques minutes à peine après la plaidoirie de son avocate, qui venait de défendre une «star» dont la parole valait celle des policiers, «la balle au centre, 50-50», rapporte le journal français Le Monde. Pourtant, Serge Aurier n’ira pas en prison, sa peine étant aménageable, mais le tribunal a envoyé un message, infligeant une peine plus sévère que les réquisitions du procureur, lequel avait demandé deux mois assortis du sursis ou de travaux d’intérêt général.
Serge Aurier a annoncé qu'il faisait appel de cette décision, quelques instants après le verdict.