Gabon - Ali Bongo à RFI: «Nous n’avons besoin de personne pour parler des problèmes du Gabon»

Par Pierre Arnaud NTCHAPDA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 27-Sep-2016 - 11h22   51440                      
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Ali Bongo Ondimba Archives
Le Président fraîchement déclaré réélu déclare qu’il va dialoguer avec ceux qui le souhaiteront.

Ali Bongo a accordé une de ses premières interviewes de Président réélu du Gabon à Radio France Internationale. Dans l’élément diffusé sur cette antenne le dimanche 25 septembre 2016, le chef de l’État de ce petit pays d’Afrique centrale se projette déjà sur le futur. Il parle de dialogue. Mais entre Gabonais seulement. Sans aucune participation ou intervention étrangère.

«Nous n’avons besoin de personne pour parler des problèmes du Gabon chacun se mêle de ce qui se passe dans son pays (..). Il n’y aura pas d’impasse. Nous allons discuter entre nous. Mais l’ingérence n’est pas une bonne chose. Et lorsqu’on est des personnes de bonne volonté, avec un petit brin de patriotisme, on met de  côté son égo, on met de côté un certain nombre de choses pour parler du futur de son pays et c’est ce que je vais faire».  

Ali Bongo se dit même «très confiant» pour l’avenir proche de son pays. Il croit qu’avec ceux qui accepteront de discuter avec lui il trouvera des solutions à la crise née de la dernière élection présidentielle. Le fils de l’ancien président Omar Bongo Ondimba annonce «déjà un certain nombre de contacts». Il en profite pour rappeler  que pendant la campagne il avait déclaré qu’il veut ouvrir un dialogue national. Ali Bongo se dit prêt à parler du Code électoral, du mandat présidentiel.  «Tout est sur la table», dit-il.   

Ali Bongo promet de s’efforcer de satisfaire tous les Gabonais. Même ceux qui lui étaient hostiles. Pour tous ces Gabonais qui n’ont pas voté pour moi, je leur dis que je les ai quand même entendus et je souhaite qu’ils  puissent participer à la construction de ce pays. Il invite cependant son opposition à respecter les lois dans ce pays et les institutions. «Eh bien, il faut les respecter. Lorsque l’on aspire à vouloir diriger un pays, eh bien, on commence par dire qu’on accepte d’appliquer les lois et de respecter les institutions», assène-t-il.

Auteur:
Pierre Arnaud NTCHAPDA
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