Le CODE-USA recu au Departement d'Etat et au Congres des Etats Unis

Par Charly Keutch | Correspondance
WASHINGTON - 15-Sep-2010 - 08h30   64926                      
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C'etait Vendredi 10 Septembre 2010 a 15h
LE CODE-USA RECU AU STATE DEPARTMENT ET AU CONGRES DES ETATSUNIS Le Vendredi 10 Septembre 2010 à 15H00 heure locale, une délégation du CODE–USA et des Camerounais des USA conduite par Mr. Napi Tagnidoung président du CODE‐USA, a été reçue au State Département à Washington D.C ainsi qu’au Congres Américain, où en réponse à l’offensive diplomatique du Gouvernement de Yaoundé vers le Gouvernement Américain courant Mars 2010, le CODE‐USA avait sollicité et obtenu un rendez‐vous avec le top staff de ces structures des États Unis.

La delegation du CODE-USA
Photo: © Charly Keutch
Pendant 90 Minutes d’horloge, la délégation a présenté aux autorités américaines, les inquiétudes du peuple Camerounais en cette veille d’échéance capitale au Cameroun ainsi que les réalités du quotidien des Camerounais dont le Gouvernement Américain a dit connaître les difficultés essentielles. Les autorités Américaines ont écouté avec beaucoup d’attention, les exposés de la délégation et répondant à leurs suggestions, les autorités Américaines affirment tenir désormais à travers le Mémorandum qui leur a été remis, un instrument important pour compléter ou améliorer la stratégie et les actions actuelles et futures du Gouvernement Américain dans ses relations avec le Cameroun. Les intervenants ont beaucoup insisté sur le fait qu’en cas de troubles post électoraux en 2011, le Cameroun présentait toutes les conditions pour basculer dans une spirale de violences pouvant se transformer en une guerre civile entrainant des importants dégâts dans le Golfe de Guinée. A cette occasion, la Délégation Camerounaise a fortement exprimé le souhait vital que l'attention de la puissance Américaine soit plus étroitement portée à l'instauration d'une véritable Commission Nationale Électorale Indépendante au Cameroun; que les violations des droits humains et des libertés fondamentales des Camerounais par le régime de Paul Biya soient plus amplement sanctionnées par la mise à l'index des auteurs de ces crimes et délits graves; que la coopération du Gouvernement Américain avec les forces vives de la société civile camerounaise soit renforcée; et que cesse le gâchis de potentialités et de vies humaines qui se poursuit aujourd'hui sous le régime violent et corrompu, bientôt trentenaire, de M. Paul Biya au Cameroun. Le CODE en cette occasion a formulé auprès de l’administration Obama sa demande de voir le Gouvernement Américain soutenir la pétition introduite aux Nations Unies en Mars 2010 par le vice président du CODE‐USA Mr. Marcel Sime, en vue de la mise sur pied d’une commission d’enquête internationale sur les massacres de Février 2008 au Cameroun. Aucun crime du Gouvernement des "Grandes ambitions" n’a été oublie, surtout pas celui de la liberté de presse dont l’affaire Bibi Ngotta et les droits de l’homme ainsi présentée comme le type de risque réel qui plane sur nos journalistes. Après le State Department, la délégation du CODE‐USA avait rendez‐vous avec le Staff du Congressman Jim Himes du district Numéro 4 de l’état du Connecticut où elle s’est entretenue longuement avec Mr. Lex Paulson, un des leaders du mouvement "Yes We Can" qui a permis l'élection d'Obama et actuellement conseillers aux affaires législatives au Congres. Dans sa présentation et de même qu’au State Department, le CODE‐USA a brossé la situation du Cameroun tout en présentant, les espoirs et les attentes du peuple, et surtout celle de voir le Gouvernement Américain ne pas reconnaitre le résultat du holdup électoral très attendu en Octobre 2011 au Cameroun et dont le point départ était le coup d’état constitutionnel. Étaient présents à la rencontre: Côté U.S State Department: 1. Cynthia H Akuetteh, Director of the office of the Central African Affairs 2. C. Pat Alsup, Deputy Director of the office of the Central African Affairs, 3. BILL Strassberger, Chief Public affairs, Bureau of African Affairs 4. Trois autres participants. Côté CODE-USA et Camerounais des USA: 1. Napi Tagnidoung, President of CODE USA, President of the US Branch of CNR/MUN: (Cameroon National Resistance council) 2. Marcel Sime, Vice President of CODE USA, President of the US Branch of U.P.C: (Union of the Populations of Cameroon) 3. Alain Kameni, Public Relations Advisor, President of the US Branch of C.D.U: (Cameroon Democratic Union) 4. Jules Kontchou, Special Advisor, President of the US Branch of U.C.D.F: (Union of the Cameroon Democratic Forces), 5. Mireille Dieupe, Institute for Policy Studies Au regard des signaux lisibles qui vont inévitablement déclencher un véritable trouble postélectoral sur le terrain que le CODE a particulièrement sillonné ces derniers temps, le CODE‐USA a particulièrement insisté sur la nécessité d’engager assez vite, des actions de prévention de troubles postélectoraux pour éviter le retard de la communauté internationale comme ce fut le cas au Rwanda en 1994, car au Cameroun, des groupuscules tapis dans l’ombre tirent sur les ficelles et le meilleur perdant sur le terrain c’est bien sur le peuple Camerounais. En ce Vendredi 10 Septembre 2010, le dernier jour ouvrable avant le 13 Septembre, date anniversaire de la commémoration du lâche assassinat du Nationaliste Mpodol Ruben Um Nyobe notre héro national, la Diaspora Camerounaise et le peuple camerounais libres se reconnaîtront aisément dans l'intensification de l'activité diplomatique de toutes nos organisations démocratiques et patriotiques en consonance symbolique et réelle, en ce 52ème anniversaire de l'assassinat du Mpodol Ruben Um Nyobé, héros authentique de l'indépendance du Cameroun. Fait ce jour, à Washington, le 13 septembre 2010. Une correspondance de Charly Keutch




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