Le journaliste camerounais Eric Golf Kouatchou raconte les « échauffourées » entre la Brigade anti- sardinards et la Brigade des patriotes le 13 avril 2019 à Paris

Par Pierre Arnaud NTCHAPDA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 14-Apr-2019 - 18h16   10937                      
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La police française devant l'ambassade du Cameroun à Paris Eric Golf Kouatchou
Le correspondant de la télévision Canal 2 international rapporte qu’il a été pris à partie par des membres des deux groupes.

Des membres de la communauté camerounaise vivant en France ont vécu un samedi 13 avril 2019 mouvementé. Ce sont ceux qui se sont retrouvés dans une manifestation dans les rues de  Paris à la demande des activistes opposés au régime de Paul Biya, le dirigeant dont ils réclament la démission. Leur procession s’est achevée devant l’ambassade du Cameroun en France. Là-bas ils se sont heurtés au groupe des pro-Biya retranché dans l’enceinte diplomatique. S’en sont suivis des affrontements verbaux, des jets de pierres et d’œufs  œuvre des opposants camerounais.

Voici le film des événements posté sur son compte Facebook par de notre confrère de Canal 2 international Eric Golf Kouatchou    

Échauffourées entre la Brigade anti sardinards ( BAS) et la brigade des patriotes à Paris.

Aucune personne n'a été interpellées ce soir en marge d'affrontements entre Brigade anti sardinards et brigade des patriotes.

Rassemblées à la porte de saint cloud à Paris en fin d'après-midi à l'appel du CCD et la BAS pour manifester , plusieurs dizaines de personnes ont notamment scandé des slogans favorables à KAMTO.

Un important dispositif de sécurité a été déployé et des CRS encerclaient ces manifestants, qui se sont ensuite dirigés vers l'ambassade du cameroun en France, dans le 16e arrondissement, où ils ont fait face aux membres de la brigade des patriotes qui les attendaient.

Des échanges verbaux ont fusé entre les deux groupes, des oeufs et des pierres ont été jetés dans la barrière de l'ambassade par les manifestants de la Brigade anti sardinards.

Mais aucun incident majeur n'a été à déplorer.

N.B: j'ai été pris à parti par les deux camps.

Certains me traitaient de "sardinard" et d'autres de "tontinard".

À tous ces ignorants, je dis ceci, je suis journaliste, carte de presse numéro 128135.

Ils ne m'influenceront jamais.

Auteur:
Pierre Arnaud NTCHAPDA
 @t_b_d
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