Le Syndicat National des Journalistes du Cameroun lors de la réunion de son Bureau Exécutif National tenue le 05 avril dernier à Douala, a émis des réserves sur le fonctionnement du secteur de la communication.

L’organisation professionnelle de défense des droits des travailleurs des médias, est revenue sur la tenue des états généraux de la communication, sur la réforme et la nomination des membres du Conseil National de la Communication. Le SNJC regrette que des mois et des mois après la tenue des Etats Généraux de la Communication, qu’il n’y ait pas de visibilité sur les résultats exprimés dans un quelconque programme de mise en œuvre des recommandations. Les réformes liées à l’amélioration des conditions d’exercice du journalisme au Cameroun tardent à se manifester. En ce qui concerne la réforme et les nominations au CNC, le Syndicat constate avec douleur que le sacro-saint principe de la concertation tripartite a été foulé au pied. En procédant ainsi, le gouvernement s’est octroyé le droit de choisir ce qui lui plaît pour représenter les intérêts sociaux, professionnels et moraux des métiers de la communication sociale au Cameroun. L’ordre du jour de la dernière session du CNC a été changé, détourné. Convoqués pour parler des sénatoriales, les membres du Conseil ont plutôt déroulé un tapis de sanctions. Le SNJC appelle au retrait immédiat des mesures prises par le CNC, et estime qu’elles sont nulles et de nul effet. L’organisation regrette que la CRTV et Cameroon Tribune soient devenus des espaces de propagande gouvernementale.