Les jeunes filles n'avaient eu aucun contact avec leurs proches depuis avril 2014, date de l'enlèvement, par les jihadistes, de plus de 200 lycéennes dans le nord-est du Nigéria. Dans un reportage de France 24 (ci-dessous) l’on aperçoit des scènes de liesse des parents qui ne cachent pas leurs émotions. Ces derniers avaient perdu tout espoir, pensant que leurs filles ne reviendraient jamais.
En avril 2014, 276 jeunes filles âgées de 12 à 17 ans avaient été enlevées dans la localité de Chibok. Cinquante-sept avaient réussi à s'échapper juste après. Cet enlèvement de masse avait provoqué une vague d'indignation mondiale, relayée sur Twitter sous le hashtag #bringbackourgirls.
Début mai, les 82 lycéennes ont été libérées contre des prisonniers après de longues négociations, 21 autres avaient été libérées en octobre 2016 avec l'aide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et de la Suisse et trois ont été retrouvées au cours des 12 derniers mois. Plus de cent sont toujours aux mains du groupe.