PME/PMI: Une délégation française en prospection au Cameroun

Par Nelson Ze Evina | Le Soir
Yaoundé - 26-Mar-2013 - 08h30   49833                      
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Sous la conduite de François Turcas, Président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME), les hommes d'affaires français ont rencontré leurs homologues camerounais au Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Economie Sociale et de l'Artisanat (MINPMEESA), le 23 mars 2013.
Reçus en audience en matinée par Laurent Serge Etoundi Ngoa, le Ministre camerounais en charge des PME, le groupe d'entrepreneurs venu de la Région Rhône-Alpes de France, vole au secours des entrepreneurs nationaux opérant dans le secteur des PME/PMI. Ce voyage de prospection intervient à la suite de la récente visite de travail conduite par Paul Biya en France. Sur invitation du Gouvernement camerounais, la visite de travail qu'effectuent les Français s'achève ce lundi. Quatre objectifs clé sont visés par les Français. Il est question de présenter la CGPME aux présidents de groupements professionnels pour qu'ils s'approprient cette organisation ainsi que son mode de fonctionnement. Egalement comme priorité, recueillir les attentes, les doléances et les propositions sur la prochaine tenue d'un forum d'entreprises de la CGPME et celles des organisations professionnelles du Cameroun. Dans le même fichier, il était question de préparer de commun accord avec les partenaires camerounais, le chronogramme des visites guidées au sein des entreprises nationales et l'établissement d'une plate-forme de partenariat gagnant-gagnant entre les PME Rhône-Alpes et celles camerounaises. En ce qui concerne la présentation de la multitude d'opportunités offertes par la partie française, le domaine névralgique et crucial de l'énergie a été abordé. Il est un sujet de priorité vitale pour la croissance et le développement du Cameroun. L'expérience de la CGPME s'exprime dans la fourniture d'énergie renouvelable d'essence naturelle. La technologie française de pointe a abondamment été expliquée et surtout appuyée par la démonstration. Elle fait déjà la fierté de certains pays africains notamment, le Sénégal, le Gabon et le Mali. Dans ce secteur, il a été proposé à la partie camerounaise des solutions à très court terme permettant au pays de se développer le plus rapidement possible. Au cours des échanges, deux sociétés d'énergie ont déroulé une brillante présentation sur l'énergie rayonnante, éolienne, solaire voire photovoltaïque. L'énergie naturelle à l'avantage de coûter moins chère. Elle est durable tout en économisant les ressources épuisables. Le modèle français proposé, réduit de 10 fois moins, la consommation actuelle de l'énergie jusqu'à repousser la dépendance du Cameroun de l'offre hydroélectrique. Car celle-ci est soumise aux caprices du temps, et a le fâcheux inconvénient d'être très coûteuse et polluante. Autre avantage et non des moindres, est le risque zéro d'électrocution. Tout cet ensemble d'équipements de production de l'électricité autonome, ainsi que l'implantation des centrales et l'électrification rurale n'attendent que la réaction de la partie camerounaise pour leur effectivité. La promptitude de la France ne souffre d'aucune entorse. Les potentiels partenaires des camerounais sont prêt à financer les initiatives portées par les locaux. Leur apport de financement s'étale sur 5 ans avec un taux d'intérêt de 3 %. La garantie des produits qui peuvent être fabriqués au Cameroun elle aussi est de 5 ans. Parallèlement, les prospecteurs français ont mis en exergue le transfert de technologie, la formation des jeunes pour l'entretien, l'installation et la maintenance. L'investissement global en termes de financement des projets éligibles varie entre 250 et 300 millions de nos francs. Des perspectives ainsi entrevues, fort est d'espérer que les échanges conviviaux et d'intérêt mutuel parviennent certainement à mobiliser les promoteurs des PME opérant au Cameroun.




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