La quatrième édition des PMEXCHANGE, un salon économique organisé par Entreprise Cameroun, une organisation patronale qui a fait de la défense des intérêts des petites et moyennes entreprises camerounaise son principal cheval de bataille se tiendra du 21 au 25 novembre 2017 à la maison du Parti de Bonanjo à Douala. L’une des activités majeures de cette nouvelle édition sera l’organisation des rencontres B to B entre les entreprises camerounaises et une vingtaine d’entreprises européennes réunies au sein du réseau Entreprise Europe Network(EEN).
L’objectif de ces rencontres qui auront lieu les 23 et 24 novembre est de permettre le contact entre les différentes parties prenantes, de favoriser des échanges sur les besoins, les compétences et les produits, afin d’envisager des collaborations et des partenariats d’affaires. Lesdites entreprises viennent de toutes les parties du continent européen et sont issues des domaines d’activités aussi diverses que variés (agriculture, traitement des déchets et des eaux usées, laboratoires, TIC, ingénierie, pâtisserie…)
Dans un communiqué de presse dont Cameroon-info.net a eu copie, Entreprise Cameroun (ECAM) dirigée par Protais Ayangma présente cette articulation de la foire PMEXCHANCE 2017 comme une réelle opportunité d’affaires pour les entreprises camerounaises. Les enregistrements, gratuits continuent de se faire sur le site internet de l’événement qui attire de nombreuses PME à chaque édition.
Le thème de la quatrième édition des PMEXCHANGE est : « Les PME et la révolution du digital ». Une thématique dont le choix est loin d’être fortuit dans un contexte camerounais marqué par la percée du digital. Il s’agit pour Entreprise Cameroun d’amener les Petites et Moyennes entreprises à saisir les nombreuses opportunités que leur offre le digital ; les aider à s’appuyer sur les outils du web pour booster leurs activités. « On a remarqué que les pme ne profitent pas assez de l’arrivée de la 3G et de la 4G au Cameroun. Très peu d’entre elles ont des sites internet ou sont présentes sur les réseaux sociaux », déplore un responsable du comité d'organisation de cet événement.