L’examen du rapport final de l’Observatoire national des élections (ONEL) sur le déroulement de l’élection présidentielle du 11 octobre dernier est au centre de la deuxième assemblée générale ordinaire de l’Observatoire ouverte hier à Yaoundé.

Une assemblée générale se tient à cet effet au siège de l’institution à Yaoundé. L’examen du rapport final de l’Observatoire national des élections (ONEL) sur le déroulement de l’élection présidentielle du 11 octobre dernier est au centre de la deuxième assemblée générale ordinaire de l’Observatoire ouverte hier à Yaoundé. Conduits par le président de l’ONEL, François-Xavier Mbouyom, les travaux vont également porter sur l’évaluation du plan d’action 2005 de l’institution arrêté au cours de la première assemblée générale ordinaire tenue les 11 et 12 janvier derniers. Dans son propos liminaire, François-Xavier Mbouyom a simplement souhaité la bienvenue aux membres de l’ONEL et demandé que les travaux se déroulent dans le calme et la sérénité que garantit le huis clos. Le point sur la rédaction du rapport définitif de l’ONEL sur la présidentielle 2004 avait déjà constitué l’un des points importants inscrits à l’ordre du jour de l’assemblée générale de janvier 2005. L’on avait alors appris que " la rédaction du rapport préliminaire était achevée " ; que " les remarques formulées par les membres de l’institution avaient été prises en compte " et que " la mouture finale avait déjà été adressée au chef de l’Etat à la fin du mois de novembre 2004 ". Parlant du rapport définitif, François-Xavier Mbouyom avait révélé, à cette occasion, que l’examen des propositions des équipes de rédaction des différentes parties du document était en cours. Le président de l’ONEL a invité les membres à faire les dernières suggestions afin d’accélérer la mise en forme définitive du document dont l’examen a commencé hier. Une source digne de foi indique d’ailleurs que ce rapport sera très prochainement transmis au président de la République. L’ordre du jour des travaux prévoyait également une évaluation du premier trimestre d’activités pour l’année 2005. L’on se souvient que l’ONEL, dans son plan d’action accompagné d’un chronogramme de mise en œuvre, devait effectuer des descentes sur le terrain avec pour objectifs la supervision et le contrôle des opérations d’inscriptions sur les listes électorales. L’autre volet de ce vaste déploiement annoncé portait sur la sensibilisation des citoyens, surtout des jeunes, afin de susciter leur engouement dans le processus électoral en général. " Nous avons l’obligation de faire comprendre aux Camerounais pourquoi il faut s’inscrire sur les listes électorales en 2005, année a priori non-électorale ", avait alors déclaré un membre de l’ONEL. Il s’est alors agi, pour une action permanente, de réactiver l’ensemble des démembrements de l’institution. La première phase du plan d’action a-t-elle été mise en œuvre ? Qu’est-ce qui a entravé son exécution ? Quels réajustements apporter ? Des questions, et bien d’autres, auxquelles les membres de l’ONEL, réunis autour de leur président, vont apporter des réponses qui seront consignée dans le rapport final des travaux attendu cet après-midi.