Prise en charge des malades du Vih/Sida: Ce secteur connaît des malaises au Cameroun

Par | Cameroon-Info.Net
- 06-Dec-2012 - 08h30   52283                      
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La rupture constance des réactifs des tests, et problème de la gestion du personnel soignant des centres d’unité de prise en charge sont les maux qui gênent ce projet.
La rupture constance des réactifs des tests, et problème de la gestion du personnel soignant des centres d’unité de prise en charge sont les maux qui gênent ce projet. Ce constat résulte « de la journée d’échange et de partage d’expérience » du projet « les réseaux sociaux au service de la transparence dans les unités de prises en charges du Vih de la ville de Yaoundé qui s’est déroulé mercredi 5 décembre 2012 à Yaoundé. Au cours de cet échange menée par le front inter scolaire et universitaire pour la sensibilisation sur les mst/Sida, une enquête menée dans les hôpitaux en avril 2012 ressort les problèmes confrontés dans les unités de prises en charges à Yaoundé. Les premiers problèmes dans ces unités sont les ruptures constantes des réactifs des tests de dépistage subventionnés, les ruptures constantes des antis retro viraux et les ruptures constantes des réactifs subventionnées des IO et examens de suivi biologiques. A ceci, s’ajoute le problème du prix de test de dépistage qui n’est pas toujours respecté dans les centres d’unité de prise en charge. Ainsi en dehors de l’hôpital central de Yaoundé et le centre mère et enfants de la fondation Chantal Biya qui respecte la loi en vigueur, le reste des centres sont hors la loi. comme illustration, Les exemple suivants les démontrent. A l’hôpital de district de Biyem – Assi, la discordance au niveau du coût du dépistage du VIH (entre 1500 Frs au lieu de 500 Frs). Au Centre hospitalier universitaire, Discordance au niveau du coût du dépistage du VIH (entre 3600 et 4200 Frs au lieu de 500 Frs). Et Les factures et reçus des services ne correspondent pas toujours aux coûts payés par les usagers dans ces deux hôpitaux. A côté de ce mal, se trouve la gestion du personnel soignant donc les traitements varient selon les centre. Mais cependant ces derniers un problème commun le manque d’effectifs. Par exemple au centre mère et enfant, le Personnel Médical connait un surcharge de travail avec une file de patients très dense (+ de 700 enfants sous traitements avec seulement 02 médecins). Et dans les trois autre hôpitaux à savoir : l’hôpital de district de Biyem – Assi, l’hôpital central de Yaoundé et le centre hospitalier universitaire, ils ont en commun le surcharge de travail qui entraine forcément le mauvais accueil des patients. Cette journée d’échange n’a pas servie seulement de dénonciation mais aussi de remise de prix. C’est donc à cette occasion que le Dr Jean Audrey Ndongo, du centre mère et Enfant de la Fondation Chantal Biya s’est vue attribuer l’attestation du médecin moderne en ce qui concerne la prise en charge du Vih/Sida. Notons cependant que l’objectif pour les organisateurs de cet évènement est Renforcer la participation communautaire, y compris le rôle des femmes vivants avec le VIH et autres groupes marginalisés (TS, MSM et handicapés) en vue d’améliorer la transparence dans la gestion de 04 Unités de Prise en Charge du VIH/SIDA de la ville de Yaoundé à travers l’utilisation des réseaux sociaux.
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