Deux faits majeurs dans l’actualité depuis le début de cette semaine: la visite du président François BOZIZE à Yaoundé et l’avenir de l’équipe d’encadrement des Lions indomptables du Cameroun...

Le président BOZIZE à Yaoundé Du 7 au décembre 2009, le chef de l’Etat centrafricain et son épouse ont séjourné à Yaoundé dans le cadre d’une visite officielle. Avant l’arrivée du couple présidentiel centrafricain, s’appuyant sur le communiqué de la présidence, Le Messager rapportait déjà que « Le Cameroun et la République centrafricaine sont deux Etats qui entretiennent une longue histoire de confiance et de fraternité. Le Cameroun assure le désenclavement du territoire centrafricain dépourvu de façade maritime à travers le port de Douala. Près de 45 000 réfugiés centrafricains sont installés dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua. Des militaires camerounais font partie des contingents onusiens qui assurent le maintien de la paix en République Centrafricaine » Dans ses analyses, le journal de Pius Njawe s’est lancé dans toute sorte de supputations sur l’agenda de Paul Biya et son hôte « les deux chefs d’Etat pourraient également examiner des questions transfrontalières en rapport avec le maintien de la paix et de la sécurité dans la région, la gestion des réfugiés centrafricains installés au Cameroun, et du transit des marchandises entre le Cameroun et la RCA, via le port de Douala. Il ne serait pas inutile d’envisager que les deux hommes s’entretiennent sur la situation de la BEAC qui n’est pas toujours clarifiée, de la libre circulation des personnes et des biens à l’intérieur de la sous région. Le sommet de Copenhague au Danemark sur le réchauffement climatique intéresse fortement ces responsables africains, qui devraient examiner dans le cadre de la coopération bilatérale et multilatérale, les solutions les plus appropriées pour aborder préventivement la situation » Dans la même lancée, au plan économique, La Nouvelle Expression donne la parole à Alain Fogue Tedom, enseignant à l’université de Yaoundé II et directeur du Centre d’études stratégiques pour la promotion de la paix et du développement (Caped). Ce politologue, parlant des enjeux de la visite, précise que « le dialogue politique centrafricain n’ayant pas apporté la paix escomptée, la RCA connaît encore une situation sécuritaire très fragile. Il y a seulement quelques jours, une faction armée hostile au pouvoir a pris le contrôle d’une ville pendant plusieurs heures. La position équilibrée de Yaoundé dans les conflits armés à répétition en RCA vaut, depuis quelque temps déjà, au Cameroun de commander la force internationale chargée de ramener la paix entre Centrafricains. La RCA est un pays continental, pratiquement tous ses échanges économiques avec l’extérieur se font à partir du port de Douala. En clair, l’économie de ce pays est dépendante du port de Douala. Ces échanges entre le Cameroun et la RCA sont régulièrement entravés par les activités des coupeurs de route qui sèment la terreur aux alentours des frontières entre les deux pays » Le Jour s’intéresse à la question du transit des marchandises entre le Cameroun et la RCA. Sous la plume de Jules Romuald NKONLAK, le lecteur apprend que « Le port de Douala est celui par lequel transite l’essentiel des marchandises en direction de la République centrafricaine et du Tchad. En décembre 1999, une convention en matière de transports terrestres de marchandises entre la République du Cameroun et la République centrafricaine. D’après l’article 9 de celui-ci, la République Centrafricaine et la République du Cameroun s’engagent à maintenir en toute circonstance, la liberté de transit des marchandises à destination ou en provenance des deux pays et à faciliter les formalités douanières et administratives de transit sur toutes les voies définies dans la présente Convention » Et dans la même publication, l’actualité autour de la politique intérieure de la RCA occupe une place importante. « Le président centrafricain est aussi bien interpellé par les questions chaudes de l’Afrique centrale que par les élections annoncées dans son pays en 2010. M. Bozize, dans la perspective de ce rendez-vous électoral, a, il y a une semaine, lancé un appel à la classe politique de son pays. pour que nous enterrer les calculs politiciens et les querelles intestines (…) pour mettre fin à l’instabilité et à la misère chroniques » . Au bout de ce séjour de deux jours, Cameroon tribune tire ses conclusions du communiqué lu par Mme Ambroisine Kpongo, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et de la Francophonie de la République centrafricaine. « A la lecture de ce communiqué, écrit le quotidien gouvernemental, on a alors appris, entre autres choses, que les deux chefs d’Etat ont recommandé une stricte application des textes communautaires en vue d’aboutir à l’intégration sous-régionale. Ils ont, par ailleurs, réaffirmé leur détermination à poursuivre le processus de délimitation et de démarcation de leurs frontières, de même qu’ils ont affiché leur détermination à combattre l’insécurité transfrontalière » De son côté, le quotidien Le Jour rapporte que : « Arrivée à Yaoundé en même temps que son époux, Mme Monique Bozizé, la première dame de la République Centrafricaine, qui a été reçue au palais de l’Unité par Mme Chantal Biya, en a profité pour procéder à la signature des statuts des Synergies africaines. Un acte qui marque ainsi son adhésion à cette organisation créée il y a quelques années par Mme Chantal Biya ». Les personnels du journal Le Messager sur les charbons ardents Ils observent un arrêt de travail depuis près d’une semaine. Au bout des négociations avec l’employeur il y a des licenciements. Selon Mutations, Ils sont en effet une quinzaine de journalistes du Messager, qui ont déposé leur plume au lendemain de la célébration des trente années du journal pour sept mois de salaires impayés. A l’issue de la réunion tripartite tenue au siège de la rédaction du journal dans du mardi 08 décembre à Douala, le directeur de publication du journal de la Rue des écoles de Douala a laissé entendre que d’ici « deux semaines, le personnel gréviste du journal Le Messager renouera avec le salaire. Les revenus de trois mois de salaire plus exactement, leur a promis Pius Njawé » Monique Ngo Mayag de Mutations écrit : « Njawé assure qu’il a entamé des négociations avec un partenaire. Des pourparlers qui permettront, affirme t-il, de solder au moins trois mois de salaire avant les fêtes de fin d’année. Qu’en est-il des quatre mois d’impayés restant ? M. Njawé n’a pas fixé une date précise pour le paiement. Il déclare tout au moins que la dette salariale sera épurée de façon graduelle. Mais entre-temps, le personnel doit cesser de travailler pour que cette dette n’augmente pas». Sport: L’avenir des Lions en question Cameroun Tribune et Mutations reviennent sur la conférence de presse organisée lundi par la FECAFOOT sur l’achat des billets au Cameroun pour le mondial 2010, « Les supporters des Lions Indomptables, désireux d’aller vivre en direct les matchs du Cameroun en juin prochain en Afrique du Sud, sont pratiquement fixés sur les modalités en ce qui concerne la billetterie…. la vente des billets proprement dite, ceux réservés aux supporters camerounais ne peuvent êtres vendus qu’à des personnes remplissant au moins l’une des conditions suivantes : avoir la nationalité camerounaise, résider au Cameroun ou encore être d’un club officiel de supporters des Lions Indomptables approuvé par la Fécafoot et la FIFA. La vente est faite soit directement par Internet à travers un sit web développé pour la Fécafoot (il faut obligatoirement disposer d’une carte bancaire internationale) ou alors en remplissant une demande sur papier (pour les règlements par virement bancaire). Par ailleurs, chaque demandeur de billet doit fournir des informations telles que ses noms et prénoms, adresse, nationalité, numéro de passeport…Il ne sera pas vendu plus de quatre billets à chaque demandeur. La date limite de demande est fixée au 13 janvier prochain » Dans les colonnes du journal Le Jour, on apprend que « Le contrat de Paul Le Guen bientôt renouvelé. Les négociations se poursuivent pour une prorogation avant son terme le 27 décembre prochain » l’auteur de l’article rappelle au passage que c’est « Le 29 juillet 2009, que Paul Le Guen a signé un contrat d’une durée de cinq mois avec un salaire qui cumule à 200 millions de Fcfa, soit 40 millions de Fcfa par mois ».