Scandale des exécutions attribuées à l’armée camerounaise: Peter Essoka met en garde les journalistes contre «des dérives médiatiques préjudiciables au bon ordre social».

Par Pierre Arnaud NTCHAPDA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 17-Jul-2018 - 13h07   5626                      
2
Peter Essoka Are his Hands Tied Archives
Le président du Conseil national de la communication a publié le 12 juillet dernier un communiqué qui rappelle les hommes de médias à l’ordre.

Le Conseil national de la communication s’inquiète de dérives enregistrées dans la presse depuis l’apparition sur la toile d’une vidéo montrant l’exécution de deux mères avec leurs enfants en bas âge. Le 12 juillet 2018, son président Peter Essoka a publié un communiqué de dans lequel il déplore les actes anti déontologiques. « Au regard de certaines accusations portées contre les Forces de défense camerounaises sur la base d’une vidéo en circulation sur Internet, Le président du Conseil national de la Communication porte à la connaissance des professionnels des médias et de l’opinion publique que certaines médias, puisant à la source d’Internet en général et des réseaux sociaux en particulier, se caractérisent par la diffusion constante d’informations souvent non fondées, à caractère conflictogène, mettant en exergue des propos haineux, tribalistes ou séditieux », écrit le journaliste à la retraite.

Il réclame d’eux l’observance des règles d’éthique et de déontologie dans le processus de collecte, de traitement et de diffusion des informations provenant de sources diverses, notamment d’internet et des réseaux sociaux. Le président du CNC attire  l’attention des hommes de média « sur les conséquences qui peuvent naître de la diffusion de certaines informations, de nature à compromettre la cohésion sociale ».


Pour finir il rappelle le dispositif pénal mis en place pour le genre de dérives ci-dessus mentionné. « Le président du Conseil national de la Communication rappelle aux acteurs des dérives médiatiques préjudiciables au bon ordre social, qu’ils s’exposent de ce fait aux sanctions prévues par le décret du 23 janvier 2012 portant réorganisation du CNC, qui dispose à son article 4(1) que « le Conseil veille au respect de la paix sociale, de l’unité et de l’intégration nationale dans tous les médias ».

Auteur:
Pierre Arnaud NTCHAPDA
 @t_b_d
Tweet
Facebook




Dans la même Rubrique