ULTIMATUM DU CODE: Brice Nitcheu et Moise Essoh donnent 10 jours à Paul Biya pour quitter la Suisse

Par Brice Nitcheu et Moise Essoh (CODE) | Correspondance
- 11-Jan-2013 - 08h30   145391                      
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Pour le CODE, ce énième séjour du citoyen d’honneur genevois et chef du régime RDPC, M. Biya accompagné de toute sa basse-cour à Genève est une insulte pour les Camerounais qui meurent chaque jour de pauvreté pendant l’éternel vacancier dilapide l’argent du contribuable pour ses plaisirs personnels.

Moise Essoh (a gauche) et Brice Nitcheu - Geneve - 2012
Photo: © Archives
Collectif Des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora (CODE)
«Brice Nitcheu et Moise Essoh donnent 10 jours à Paul Biya pour quitter la Suisse»
Le CODE dispose d’informations certaines faisant état de la présence du dictateur Paul Biya, de son épouse et d’une brigade de courtisans à l’hôtel Intercontinental de Genève. Ces informations sont confirmées par des allées et venues de M. Biya dans les jardins de l’hôtel, et de la présence de Mme Chantal Biya que des membres du CODE sur place ont pu suivre dans des magasins huppés de Genève. Pour le CODE, ce énième séjour du citoyen d’honneur genevois et chef du régime RDPC, M. Biya accompagné de toute sa basse-cour à Genève est une insulte pour les Camerounais qui meurent chaque jour de pauvreté pendant l’éternel vacancier dilapide l’argent du contribuable pour ses plaisirs personnels. Le CODE exprime sa plus vive indignation du fait que, au moment où les Camerounais manquent d’eau potable, où ils meurent fautes de soins élémentaires, où les étudiants sont persécutés, où les enfants à travers le pays fréquentent des écoles en plein air, assis sur le sol, faute de locaux et de bancs, où le Cameroun toujours un PPTE, où le manque total de perspective d’avenir pousse les jeunes Camerounais à s’exiler, les rendant des proies faciles pour les trafiquants d’êtres humains, M. Biya continue de mener un train de vie gargantuesque sans aucun souci du devenir de son peuple. L’antipatriote Paul Barthélemy Biya, qui a pris en otage le processus démocratique au Cameroun avec son machin antidémocratique d’Elecam, devrait avoir honte de se pavaner dans les pays qui ont une tradition démocratique avérée. Le CODE rappelle que plusieurs prisonniers politiques camerounais croupissent en ce moment dans les geôles répugnantes du pays, à l’instar du dissident et historien Enoh Meyomesse, ou de Paul Eric Kingue que les voyous de la république tuent à petit feu sans pitié. Le CODE rappelle qu’à maintes occasions, il a mis en garde les responsables de l’hôtel l’Intercontinental quant au recel des biens publics auquel ils se livrent en louant leur suite à l’année au dictateur Paul Biya. Nous semblons n’avoir pas été entendus jusqu’ici. Nous nous réservons donc le droit d’utiliser tous les moyens citoyens au moment opportun pour empêcher la dilapidation l’argent du contribuable camerounais à l’hôtel Intercontinental par M. Biya. Sur ce, nous donnons un délai de 10 jours à Monsieur Biya pour libérer sa suite de l’Intercontinental et retourner au Cameroun Brice Nitcheu et Moise Essoh Pour le CODE Londres, Bruxelles, le 10/01/13




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