L’identité du nouvel équipementier des Lions Indomptables, dévoilée la semaine passée par la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) suscite de nombreuses réactions parmi lesquelles des critiques. Parmi ceux qui voient le nouveau contrat d’un mauvais œil, il y a Marlène Emvoutou, une actrice bien connue de la sphère footballistique camerounaise. Dans un texte publié sur son compte Facebook, elle reproche à One All Sports son manque d’expérience dans le sponsoring d’une équipe nationale de football. Un avis qui n’est pas partagé par le consultant en marketing, communication et sport Charles Mongue Mouyeme.
Celui qui préfère présenter One All Sports comme un « sponsor équipementier » a expliqué ce lundi 15 Août 2022 sur Radio Balafon que l’ancienneté n’était pas une condition pour décrocher ce type de contrat. « Si j‘ai les moyens de créer mon entreprise en Aout et j’ai les moyens de sponsoriser Balafon en Septembre Balafon va me dire : « non on ne commence pas le sponsoring avec Balafon » ? Alors que je mets les moyens qu’il faut, je respecte vos tarifs de publicité, je respecte vos exigences ? Je ne sais pas si Balafon va me dire ça parce que je n’ai qu’un mois d’existence ou que je n’ai jamais sponsorisé une radio. Je ne suis pas certain que Balafon va le dire. Ce sont des contrats. C’est-à-dire que l’équipe nationale met ses exigences sur la table », a soutenu le consultant sportif d’Equinoxe Télévision.
Charles Mongue Mouyeme explique que si le sponsor en charge de l’équipement d’une équipe sportive respecte les exigences et qu’il donne des garanties disant qu’il va assurer la production des kits, fait vérifier la qualité de la matière des échantillons des tissus choisis, il peut être éligible. « Honnêtement, si One All Sports avait déjà sponsorisé une équipe nationale ou pas avant, qu’elle ait dix ans ou cent ans ou un mois d’existence, est-ce que si l’équipe du Cameroun gagne à l’avoir, il y a un problème ? Aujourd’hui, je suis un peu surpris parce qu’il s’agit de questions de marketing, de visibilité pour une entreprise de rentabilisation d’une équipe nationale qui elle, certes a une certaine valeur qui est clivante, à des annonceurs ». Commentant la rupture par la FECAFOOT de son contrat avec Le Coq Sportif, il parle d’ « un problème de procédure ».
Pour lui, « la fédération a mal agi ». Charles Mongue constate qu’elle n’a pas rompu le contrat de la manière prévue par le contrat. « Malheureusement, un coup, on a dit qu’on n’a pas vu le contrat, un autre coup, on nous a dit qu’il n’a pas été respecté alors qu’on a dit qu’on ne l’a pas vu, un autre coup, on nous a dit : « bon écoutez, si on trouve un autre et si Coq Sportif ne peut pas suivre avec le même montant et un franc de plus, on peut aller chez l’autre. Tout cela montre qu’on n’est pas en train de respecter les clauses ». Le consultant aurait aimé tout se termine sans frictions. « On a signé un contrat en gentlemen, rompons en gentlemen devant le tribunal compétent», dit-il.