Cameroun - Beauté & Esthétique: Le gouvernement interdit la vente de plusieurs produits éclaircissants après le scandale du «collagène» des entreprises Nourishka

Par Mathieu TCHITCHOUA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 12-Aug-2022 - 09h31   8278                      
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L'un des produits éclaircissants interdit Facebook
Le ministre de la Santé Publique, Malachie Manaouda, a saisi par correspondances séparées plusieurs entreprises de commercialisation des produits cosmétiques utilisés à diverses fins, y compris celle de la députée Nourane Fotsing, pour leur demander de suspendre la commercialisation desdits produits.

La révélation par la chaine française France24 du scandale du « collagène », une boisson commercialisée par les entreprises Nourishka de la députée Nourane Fosting, utilisée pour la dépigmentation de la peau, a donné de la suite dans les idées du gouvernement. Il a saisi cette opportunité pour faire du ménage dans ce secteur. Le ministre de la Santé Publique, Malachie Manaouda, a en effet décidé de suspendre la commercialisation de nombreux produits qui font la promotion de la dépigmentation, et a saisi par correspondance séparée le 9 août 2022, les promotrices de quelques-uns de ces produits identifiés.

Il s’agit du Gluta pur (glutathionne, collagène, vitamine C), gélule super éclaircissante « aphrodisiaque », gélules amincissantes « Deva Slim », thé amincissants et anti cholestérol, des produits distribués par les entreprises Mira Comestic ; de : « Vitamine VC, Gluthationne 20000 mg, gélule amincissante, thé minceur 10 jours « Yamad », thé Extase, des Entreprises Carimo ; les promotrices des Entreprises Sisi Secret et des entreprises Nourishka, ont également été saisies à cet effet.

Le ministre les accuse de « violation de la réglementation en matière de commercialisation des compléments alimentaires et boissons diététiques ». En effet, « l’importation, la vente ou le débitage à titre gratuit onéreux des compléments alimentaires en République du Cameroun, sont subordonnés à une autorisation préalable du ministère de la Santé Publique », selon l’arrêté n°2001/Minsanté du 22 novembre 20227 portant règlementation de la production et de la distribution des compléments alimentaires.

Par conséquent, il les invite à « suspendre toutes les activités de commercialisation de tels produits sans une autorisation préalable de mon département ministériel, étant en entendu qu’elle s’apparente à une mise danger de la vie d’autrui, répressible par le code pénal camerounais », lit-on dans ces lettres. Le ministère devra désormais veiller au respect de cette mesure par les entreprises sus-évoquées.

Auteur:
Mathieu TCHITCHOUA
 @T_B_D
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