Selon le récit de Cameroon Tribune en kiosque le jeudi 22 Mars 2018, le premier drame a eu lieu au village Dokolo, aux environs de 18h. Ici, deux victimes sont restées sous les décombres. Notamment, un riverain et un ressortissant centrafricain. «Deux personnes ont pu être extraites et ont été conduites à l’hôpital régional de Bertoua, où elles sont sous traitement. Trois autres victimes sont à l’hôpital de Bétaré-Oya», rapporte le journal.
Le troisième décès de la journée est enregistré dans un autre chantier minier à Mbal, à quelques encablures de Bétaré-Oya, apprend-on. Son nom, Augustin Dokou, de nationalité centrafricaine. Ici, cinq autres personnes restées à la surface sont indemnes. Elles se relayaient dans les chantiers, à la recherche de pépites d’or. Les autorités administratives et municipales de la ville ont secouru les victimes en descendant sur les deux sites sinistrés.
Dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua, les entreprises minières impliquées dans l’artisanat mécanisé et l’exploitation minière industrielle abandonnent les chantiers miniers ouverts, allant à l’encontre des clauses environnementales contenues dans leur cahier de charges conformément au code minier. D’après le cahier des charges annexé aux autorisations artisanales d’exploitation : «réhabiliter un site c’est remettre les sols et zones perturbés en conditions stables de sécurité, de fertilité et d’aspect visuel acceptable».
En plus des décès enregistrés, les riverains de ces chantiers miniers ouverts et abandonnés sont exposés à plusieurs problèmes environnementaux, parmi lesquels la pollution de l’eau, la destruction des rivières, des champs agricoles…