Cameroun - Coronavirus: Le ministre de la Recherche Scientifique, Madeleine Tchuente, désavoue un de ses collaborateurs au sujet du caractère obligatoire du vaccin anti-Covid 19

Par Yannick A. KENNE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 11-May-2021 - 07h46   4154                      
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Madeleine Tchuinte archives
Le chef du Centre National d’Education, Stephen Ambo, avait conditionné l’accès audit centre par la présentation d’une carte vaccinale anti-Covid, au prétexte qu’il exécutait des directives de la patronne de ce département ministériel. Il va se repentir plus tard dans un autre communiqué, après des remontrances de sa hiérarchie.  

Dans un communiqué datant du 6 mai 2021, le chef du Centre National d’Education (CNE), Stephen Ambo, croyant répercuter les directives de sa tutelle hiérarchique, en l’occurrence le ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Madeleine Tchuente, a conditionné l’accès au centre à son personnel et aux usagers par la présentation des «résultats de test de la Covid-19 négatifs à renouveler tous les 14 jours; {et} d’une carte vaccinale attestant de la prise du vaccin contre la Covid -19».

La conditionnalité liée au caractère obligatoire du vaccin lui a valu des remontrances de sa hiérarchie, et il s’est immédiatement rebiffé le même jour dans un «communiqué rectificatif» valant mise au point. «En rectificatif de son communiqué daté du 06 mai 2021, le Chef du Centre National d’Education informe son personnel et les usagers qu’en exécution des hautes instructions de Madame le ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, l’accès dans le centre dont il a la charge n’est nullement subordonné à la présentation d’une carte vaccinale contre la Covid-19, ladite vaccination étant facultative, conformément aux très hautes directives du président de la République», s’est repenti Stephen Ambo.

Le Cameroun a adopté la solution vaccinale pour tenter d’éradiquer la pandémie de Coronavirus sur son sol. Une option qui a fait des gorges chaudes au sein de la population, et dont le processus continue d’être sujet à caution, y compris au sein de l’administration camerounaise. Dès l’arrivée des premières doses au Cameroun, notamment le vaccin chinois Sinopharm, le ministre de la Santé Publique, Malachie Manaouda, a tenu à préciser que la prise du vaccin n’était nullement obligatoire et relevait de la seule volonté du citoyen.

Auteur:
Yannick A. KENNE
 @yanickken39
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