Georges Gilbert  Baongla s’est exprimé ce matin sur ABK Radio, antenne émettant  de Douala.  L’homme qui se présente comme le « fils aîné » du président de la République Paul Biya a abordé avec l’intervieweur Didier Kouamo et son acolyte l’humoriste-comédien Blackoya plusieurs sujets. Le président  national du Parti Républicain a notamment évoqué ce qu’il considère comme ses  « états de services ».

Ainsi dit-il avoir apporté le péage au Cameroun en compagne d’un autre compatriote. ll brandit comme preuve des documents « archivés » et regrette que cela « ne marche pas aujourd’hui parce qu’on a voulu le numériser ».  Il n’hésite pas, pour cela, à indexer un ministre. Baongla revendique une implication personnelle dans l’introduction de la rente viagère à la douane, le paquet minimum qu’il dit avoir été promu par lui aux côtés de deux anciens ministres de l’éducation (Ngango et Mbella Mbappe). Il assure avoir lancé le fichier solde de l’Etat., affirme mener  le combat pour la légalisation de la double nationalité à travers des correspondances envoyées à Paul Biya.  

Georges Gilbert Baongla croit savoir que  des médias de Douala sont bénéficiaires d’une aide octroyée à travers la fameuse « ligne 94 », réserve de fonds contrôlée par le ministère des finances.  

L’homme qui a été emprisonné au pénitencier de Kondengui, à Yaoundé durant deux années dès 2019 pour escroquerie et diffamation dit qu’il y était  plutôt « en vacances ».  Libre depuis un moment, il explique que  sa priorité était de se remettre en selle en tant que citoyen. La prison, pour lui, n’était pas une expérience douloureuse.    « J’étais gardé en prison. Parce que c’est toujours une armoire importante. La prison pour moi est un laboratoire. Je suis le Nelson Mandela camerounais. J’étais en mission en prison. Je faisais un travail », assure le fondateur du journal Le Démenti.