Cameroun - Education: Les jeunes de moins en moins attirés par les écoles normales d’instituteurs

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 19-Jul-2017 - 16h13   10528                      
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Des candidats aux concours administratifs Archives
Sur 1510 places ouvertes dans les Ecoles Normales d'Instituteurs de l'Enseignement Général de Mbouda, Bafang, Bandjoun, Baham, Bagangté, Foumban, Dschang et Bafoussam, seuls 565 candidats se sont inscrits.

Pour le quotidien Le Jour édition du 19 juillet 2017, l’Etat pourrait bien être obligé de fermer certaines Ecoles Normales d'Instituteurs de l'enseignement Général (Enieg). Si on s’en tient aux statistiques qui montrent que les jeunes sont aujourd’hui de moins en moins attirés par les écoles normales d’instituteurs. Le journal dit que par exemple et même en attendant les résultats du concours d’entrée dans les Enieg, pour ce qui est de la Région de l’Ouest le Gouvernement n’a pas obtenu l’enregistrement des 12 720 recrues attendues. Pourtant cette Région est «supposée très scolarisée et aux conditions de vie jugées plus accessibles pour les élèves».

1510 places ont été ouvertes dans les Ecoles Normales d'Instituteurs de l'Enseignement Général de Mbouda, Bafang, Bandjoun, Baham, Bagangté, Foumban, Dschang et Bafoussam, et seuls 565 candidats se sont inscrits. Le quotidien rapporte que certains candidats étaient même absents. Au centre de Foumban il y a eu seulement 18 candidats du niveau du Brevet d’études du premier cycle. Pour le journal la cause de cette désaffection serait le recrutement hasardeux des lauréats de ces écoles de la fonction publique et surtout le brouillard qui entoure le processus. «Peu de diplômés choisissent désormais d’aller à l’école normale, alors que le nombre d’enseignants nécessaires pour combler le déficit sur le terrain dépasse les 30 000», note-t-il. Comparé avec les concours de la police, l’armée ou de l’administration pénitentiaire, on se rend compte qu’ils sont des dizaines de diplômés à chercher le tuyau pour être retenu.  

 

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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