Billy Akélé archives
Il fait l’objet de poursuites judiciaires notamment pour ‘‘atteinte à l’intimité de la vie privée’’ et ‘‘menaces sous condition’’.
Les problèmes s’accumulent pour Billy Akélé. Le 22 septembre 2020, cet activiste pro Biya, installé à Saint-Etienne en France, a été interpellé par la police française devant les locaux de l’ambassade du Cameroun à Paris.
Le ‘‘commandant de la Brigade des Patriotes’’ était sous le coup d’une plainte déposée à son encontre suite à des menaces de mort proférées contre les activistes de la Brigade Anti-Sardinards (BAS) dans une vidéo diffusée sur internet.
Au moment de son interpellation, la police avait retrouvé dans son sac, un pistolet automatique et des armes blanches.
Alors que cet épisode n’est pas encore terminé, ‘‘Billy le gifleur’’ doit faire face à de nouveaux ennuis judiciaires, cette fois au Cameroun.
Le directeur de la police judiciaire, le commissaire divisionnaire Jacques Dili a en effet signé le 30 octobre 2020, un avis de recherches à l’encontre de l’homme de 34 ans. Le document précise que l’intéressé fait l’objet de poursuites judiciaires pour «atteinte à l’intimité de la vie privée, menaces sous condition et dénonciations calomnieuses par voie électronique», lit-on.
Avis de recherches contre Billy Akélé (c) capture d'écran
Billy Akélé est devenu célèbre pour avoir asséné une gifle à un militant anti-Biya en pleine manifestation contre le Président camerounais en voyage à Lyon (France) en octobre 2019. Il a depuis lors été surnommé "Billy le gifleur".
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