Le nouvel équipementier des Lions indomptables, One All Sports (OAS) vient de signer sa convention de partenariat avec la start-up camerounais Bee Group pour la distribution des équipementiers des Lions indomptables du Cameroun lors de la Coupe monde « Qatar 2022 ». Après l’annonce de cet accord le 4 septembre dernier à travers un communiqué de OAS, les deux parties, Patrick Timani pour Bee Group, et David Mendelsohn pour la marque américaine, se sont retrouvés en Thaïlande en Asie pour conclure leur accord, a indiqué Bee Group sur son compte Facebook mercredi soir.

« Nous avons voyagé jusqu'en Thaïlande pour rencontrer nos nouveaux partenaires suite à la signature d'un accord de distribution avec One All Sports. Nous sommes impatients de soutenir les Lions indomptables du Cameroun  dans leur quête de la Coupe du monde au Qatar », peut-on y lire. Les termes de l’accord ne sont pas encore connus.

L’on sait tout de même que « Bee Group sera chargé de distribuer les produits sous licence dans les points de vente traditionnels du pays (stations-service, supermarchés, magasins d’e-commerce et autres) et proposera un service innovant de vente et de livraison directement à domicile, les commandes, passées par téléphone, WhatsApp, Facebook ou un site dédié étant livrées en 2 heures. Les paiements pourront être effectués en espèces ou par Orange Money et MoMo », avait indiqué la firme américaine dans son communiqué du 4 septembre 2022.

Le contrat avec la FECAFOOT se fait désirer  

Le contrat pour la distribution est ainsi signé, alors qu’il ne l’est pas encore entre la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et One All Sports, plus d’un mois après le recrutement de la marque par la fédération. On n’en sait pas non plus sur les raisons de cette attente qui s’éternise. La fédération avait indiqué que le contrat avec OAS est le plus juteux jamais signé par la FECAFOOT de toute son existence. Au sein de l’opinion, la polémique continue d’enfler sur les faits d’armes de cet équipementier, présenté comme une société écran qui ne figurerait point au registre de commerce américain, mais qui serait plutôt affiliée au Singapour à en croire le journaliste et lanceur d’alertes Boris Bertolt.