Partager les performances du secteur des industries et services avec les différents acteurs et mener des réflexions cohérentes sur certains objectifs et problématiques clés. Faire une première évaluation de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30) dans le secteur des industries et services, afin de formuler des recommandations pertinentes, susceptibles de maintenir le cap vers l’atteinte des objectifs de l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035.

C’est l’objectif des travaux présidés ce mercredi 14 septembre à Yaoundé, par Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de planification et de l’aménagement du territoire (Minepat). En effet, dans le cadre du suivi-évaluation de la mise en œuvre de la SND30, il avait été créé le 23 mars 2021 par décret numéro 2021/1541 du Premier ministre chef du gouvernement Joseph Dion Ngute, une Comité national de suivi-évaluation de la mise en œuvre de la SND30 (CNSE-SND30).

Au cours de la première session dudit Comité qui s’est tenue le 15 juillet 2021, des sous-commissions sectorielles, parmi lesquelles la Sous-commission industrie et service (SCSIS) avait été mise en place.

Cette dernière a pour mission principale d’assurer la supervision, l’orientation, l’organisation et l’encadrement des travaux relatifs à la mise en œuvre de la stratégie industrielle et service et de rendre compte de l’évaluation des grandes problématiques du secteur depuis le début de la mise en œuvre de la SND30.

« A l’observation, face aux divers défis que je viens d’évoquer, des changements profonds structurels sont indispensables. Il faudra relever le pari de la transformation structurelle, préserver l’élan de développement et de progrès social entamés depuis quelques années. Cela nécessite des bases solides et endogènes au plan économique industriel, gage de notre résilience à moyen et à long terme » a expliqué Alamine Ousmane Mey.

Pour Paul Tasong, ministre délégué auprès du Minepat, la transformation structurelle dont il est question dans la SND30 est organisée autour de l’ancien plan directeur de l’industrialisation. « La levure dont il est question aujourd’hui, c’est le plus important parce qu’il s’agit du cœur de la Stratégie nationale de développement. Un de mes collègues disait que l’industrialisation c’est en effet la levure sans laquelle le Produit intérieur brut, à savoir l’économie du Cameroun, ne saurait réaliser un taux de croissance intéressant » a expliqué le ministre délégué.

Afin d’accomplir ses mission, la SCSIS se doit de tenir une revue sectorielle dont les objectifs sont de : présenter les principales recommandations du rapport de revue de la mise en œuvre de la stratégie du secteur industries et services. Présenter les rapports de certaines études menées dans le même secteur, débattre de certaines préoccupations (intra et inter) sectorielles et formuler des recommandations en vue d’améliorer les actions menées dans le secteur industries et services.

Outre le Minepat et son ministre délégué, le panel des membres du gouvernement à cette revue du secteur des industries et services, la présence de Gabriel Dodo Ndoke, ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique (Minmidt), Louis Paul Motaze, ministre des Finances (Minfi) et Bello Bouba Maigari, ministre en charge du Tourisme et des loisirs (Mintoul)

Jean Daniel Obama