Inondation du péage de Messelele (Sud-Ouest), éboulement observé au niveau de la descente de Mutengene (Sud-Ouest), inondation du passage inférieur de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (Scdp) sur le second pont sur le Wouri à Douala région du Littorale. La liste de ces incidents est loin d’être exhaustive.

A en croire Michel Innocent Mbem Ngombe, directeur de l’entretien et de la protection du patrimoine routier au ministère des Travaux public (Mintp), les raisons de la destruction des infrastructures routières sont multiples.

Lors de la rencontre virtuelle récemment tenue au Mintp sous le thème « Les conséquences des inondations sur les infrastructures et les mesures de prévention à prendre », le responsable a tour à tour indexé le fait des variations climatiques, la présence des plaines inondables, l’insuffisance des études tenant compte de toutes les données lors du dimensionnement des infrastructures et l’occupation anarchique entre autres.

C’est dans ce sens, indique Cameroon Tribune de ce lundi 22 août 2022 qu’il a été demandé au directeur général des études techniques au Mintp, de mettre sur pied un squelette du travail pour adapter les ouvrages d’art et hydrauliques aux changements climatiques. Emmanuel Nganou Djoumessi a accordé un délai de 21 jours pour le faire.

Le chef de ce département ministériel a également instruit l’implémentation d’une stratégie de durabilité des routes en terre, qui fait la part belle à l’assainissement, à l’identification des ouvrages d’art, à leur curage avant même d’arriver au niveau de la chaussée. Il est question de classifier les ouvrages en fonction du besoin d’intervention pour que selon le ministre, le programme d’entretien routier 2023 prenne pour son compte l’inspection des ouvrages d’art.

Jean Daniel Obama