Cameroun - Lutte contre le terrorisme: Deux membres de Boko Haram «neutralisés» par l’armée à Tourou (Extrême-Nord)

Par Béatrice KAZE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 11-May-2021 - 09h39   3316                      
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Des soldats camerounais au front Archives
Des attaques du groupe terroriste ont été repoussées, dans la nuit du 6 au 7 mai 2021, dans cette localité du département du Mayo-Tsanaga.

Les incursions de Boko Haram dans les localités camerounaises frontalières du Nigéria ne faiblissent. De nouvelles attaques du groupe terroriste ont été repoussées dans la nuit du 6 au 7 mai 2021 dans la localité de Tourou, département du Mayo-Tsanaga, région de l’Extrême-Nord.

Selon le récit de nos confrères du trihebdomadaire L’Œil du Sahel édition du 10 mai 2021, «des combattants de Boko Haram lourdement armés ont tenté d’assiéger cette localité…Ils ont contourné le poste militaire de Roum et tenté d’infiltrer discrètement le village. Mal leur en a pris car, ils ont été vite repérés par les éléments des comités de vigilance qui veillaient au grain. Ces derniers ont instantanément donné l’alerte aux éléments des forces armées en poste à Roum-Toufou qui à leur tour, et avec l’appui de la population sortie massivement pour leur prêter mains fortes, ont réussi à mettre les assaillants en déroute», indique le journal.

Selon les explications de Emmanuel Viziga, président du comité de vigilance de la localité de Tourou, deux attaques ont été enregistrées cette nuit-là. Les éléments de Boko Haram ont été repoussés au cours de la première attaque survenue aux environs de 21 heures à Roum-Toufo.

 «La deuxième attaque a eu lieu après minuit. Boko Haram a attaqué un autre quartier du village et ont tenté de l’assiéger. Les éléments du 43ème Bim de Dadi-Ldalou ont été alertés et ont aussitôt largué des obus à partir du camp. Deux d’entre eux ont été mortellement atteints par des débris des obus. Les autres ont pris la fuite en emportant des denrées alimentaires et quelques animaux ramassés lors du pillage», relate Emmanuel Viziga dans les colonnes du journal.

D’après L’Œil du Sahel, les populations de ces localités frontalières du Nigéria semblent revivre les mêmes situations des années 2014, 2015. Pour dissuader ces terroristes, un riverain propose de créer «des postes militaires dans ces secteurs et le tour est joué. En attendant la création de ces postes, les militaires pouvaient leur tendre régulièrement des embuscades et les cueillir par surprise de temps en temps», suggère-t-il.

 

Auteur:
Béatrice KAZE
 @T_B_A
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