Le trafic d'espèces animales protégées a toujours le vent en poupe sur le territoire national. Malgré les efforts déployés par le gouvernement camerounais et les organismes internationaux spécialisés dans lutte pour la préservation de la biodiversité, des trafiquants véreux continuent de tuer puis de revendre au marché noir, des espèces en voie de disparition.
Le quotidien privé Mutations, dans son édition en kiosque ce vendredi 9 juillet 2021, nous apprend d'ailleurs que le week-end dernier, 4 individus dont un chef traditionnel ont été appréhendés en possession de plusieurs peaux de Panthère, dans la localité de Balessing, département de la Menoua, region de l'Ouest. Ces derniers etaient en possession de 3 peaux de Panthère et une peau de crocodile. Ils ont été interpelés lors d'une opération de répression menée conjointement par les agents de la Délégation départementale des Eaux et Forêts de la région de l’Ouest et la gendarmerie nationale. Sur le plan technique et tactique, ces deux institutions ont également reçu l'aide de l'Organisme de soutien à l'application de la loi sur la faune sauvage, Last Great Hope Organisation.
D'après des sources interrogées par le journal que dirige Georges Alain Boyomo, les individus appréhendés font partie d'un réseau qui achète des peaux de panthère et de crocodile à travers le pays pour les revendre ensuite aux plus offrants. Cette nouvelle arrestation, a permis au journal Mutations qui a fêté ses 25 ans d'existence le jeudi 8 juillet 2021, de dresser un bilan peu reluisant du braconnage des espèces protégées telles que la panthère et le crocodile au Cameroun.
«La panthère et le crocodile sont deux espèces vulnérables confrontées à un risque élevé d'extinction à l'état sauvage, telle que le fait savoir la liste rouge des espèces menacées de l'union Internationale pour la conservation de la nature. Lesdits animaux sont victimes de braconnage à cause de leur peau, leurs os, leurs dents et leurs griffes», peut-on lire dans les colonnes du journal.